dimanche, 28 février 2016

De la cour de l’école…

De la cour de l’école primaire à côté de chez mes parents, dans les temps qui ont suivi leur emménagement, en 2002 et 2003, peut-être jusqu’en 2004, les enfants en me voyant passer me disaient « Bonjour monsieur ». J’en fus surpris, je croyais que ça ne se faisait plus depuis très longtemps, que les enfants disent ainsi « Bonjour ». J’en avais parlé à mes parents et il m’avait dit que l’école avait un directeur « à l’ancienne ».

Le départ en retraite du directeur a été suivi de la raréfaction puis de l’arrêt des bonjours spontanés des enfants. Aujourd’hui institutrices et instituteurs aussi ne disent plus bonjour quand on les croise, ont l’air étonné et répondent à peine quand on les salue. Et les parents ne forment plus depuis longtemps une joyeuse bande attendant la sortie des enfants, il y a maintenant deux petits clans, et ceux qui ne parlent à personne.

La joyeuse bande des parents, les « bonjour monsieur » que les enfants m’adressaient, je n’avais jamais connu ça avant. J’avais connu ailleurs l’indifférence, et une fois alors que je traversais à pied un quartier dit « sensible », j’avais entendu des « hé pédé ! » insistants et je m’étais rendu compte qu’ils étaient pour moi, provenant de galapiats dans la cour d’une école primaire à une cinquantaine de mètres…


Ceci est ma participation au jeu des 366 Alphabétiques pour le mot du jour : GALAPIAT.

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Et si

Le problème vient souvent de ce que 'et si' équivaut dans l'esprit des gens à 'si seulement', quand mon 'et si' à moi signifie clairement 'y a plus qu'à'. 

Tout est une question de mode. J'aime l'indicatif après mes 'et si', quand tant de monde se limite au conditionnel. C'est comme ça, moi je n'aime pas les limites quand on n'a même pas encore défini le territoire concerné. Je n'aime pas les conditions, les cons d'ici ni si les cons disent si. Dans le monde réel, il n'y a pas de si, il n'y a que des quand. Le reste est une question de volonté.

Chacun cherche... (rattrapage)

Chacun cherche sa petite place au soleil, et midi à sa porte. Et comme le soleil est au Zénith à midi, on pourrait penser que tout le monde verrait la même chose. Penses-tu....

Garnement...

Hawaï est un vrai galapiat, un garnement de premier ordre qui adore jouer, surtout avec les autres chiens. Depuis qu’il a découvert qu’en bon Labrador il savait nager et que ses pattes palmées étaient d’une aide efficace, il ne s’en prive plus qu’en la balade dominicale nous emmène aux étangs.

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Mais ce n’est pas du goût de tout le monde, surtout quand bien mouillé il s’ébroue de plus belle pour en faire profiter les spectateurs, ou comme aujourd’hui, il entraîne avec lui un roquet minuscule qui a dû prendre, au grand dam de sa maîtresse, le premier vrai bain de sa vie dans une eau que j’imagine glaciale !

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Moi j’ai bien rigolé, elle moins qui répétait, « mais comment on va faire avec la voiture ? »

 

 

 

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Le mot du jour : Galapiat.
La liste des 366 Alphabétiques
Les participants du 366 Alphabétiques

Galapiat

Je me crève les yeux dans cette turne ; j’ai affaire à des gredins, à des gniafs, à des galapiats. Je ne peux pas remuer un doigt sans heurter le mur ; les ailes de mon esprit se déchirent à l’ignorance universelle… Sacré mille troupeaux de cochons galeux ! Je retourne à ma vieille cambuse !

Colette, Claudine en ménage

Parfois, j’avoue que l’idée me traverse l’esprit, des fois…