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28/01/2016

De çi, de là...

Je pensais que cette semaine serait galère, pour cause de fatigue, je bosse non-stop depuis le 18, WE compris, et mon prochain jour de congé est prévu pour le 1er février.

Et en fait non !

Fatigué je le suis, mais finalement, là où je m’attendais à affronter un millier de contrariétés, je baguenaude de petit bonheur en petit bonheur. Oh rien de transcendantal ; juste des simples trucs qui font plaisir au moral.

Tiens, mardi soir, comme si je n’étais pas assez fatigué, mon côté je rends toujours service quand je peux, on ne se refait pas, m’a amené à aider un copain à déménager quelques meubles d’un 3e étage sans ascenseur jusqu’à un appart au rez-de-chaussée. Un canapé convertible, une table en bois massif, un lit et un frigo plus tard, on a été se faire un petit resto thaï bien sympathique.

On se connaît depuis la maternelle, on ne s’est jamais quitté de vue même depuis qu’il est parti habiter, avec femme et enfants, du côté Bordeaux il y a une dizaine d’années.

Il était là à mon anniversaire et m’avait offert une caisse d’un des délicieux nectars du coin.

Bref, fatigué et heureux.

Mercredi, qui devait être une journée tendu, professionnellement parlant, fut finalement relativement tranquille, et c’est avec un bonheur non dissimulé que j’ai plongé dans mon lit dès 22 heures, une fois n’est pas coutume, pour une très belle nuit pleine de douceur et de jolis rêves.

 

Bon, il n’empêche, vivement lundi que je me fasse une grasse mat !

 

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Le mot du jour : Baguenauder
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Sur une idée de Kozlika ; Pour les autres bonheurs du jour, c’est là

27/11/2015

Ritournelle...

Il y a longtemps maintenant, dans une prime jeunesse, je chantais, que dis-je chantait, beuglait plutôt, cette chanson d’antan que devait déjà, bien avant moi à leur époque, colporter les troubadours de village en village…

Encore un truc qui prouve que la vie de parent n’est pas toujours une sinécure ;-)

 

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Le mot du jour : Troubadour
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12/10/2015

Le vieux...

Quand j’étais petit, quand je parcourais le quartier avec ma petite bande, il y avait un vieux monsieur que l’on aimait bien et qui nous traitait gentiment de bandes de Zoulous.

On l’aimait bien, il lui manquait un bras, perdu à la guerre, la grande, la première mondiale.

Il nous la racontait, un peu, sans en décrire forcément les horreurs, mais assez explicite pour que l’on en comprenne toute la bêtise…

 

Et puis, un jour on ne l’a plus vu…

 

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Le mot du jour : Zoulou
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27/08/2015

Pirate...

Quand j’étais petit, je ne compte pas les fois où l’on m’a traité de flibustier, parce que sous mon air angélique (du moins il parait ! ) je n’étais pas le dernier à faire des bêtises…

Aujourd’hui quand j’en croise, j’essaye de me souvenir pour en sourire…

 

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Le mot du jour : Flibustier.
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18/08/2015

Le temps ne fait rien à Mickey...

Il y a longtemps de cela, Août 1975, Jullouville Les Pins.

Déjà à l’époque il n’y avait pas le Wifi, tout juste un téléphone à fil, et encore je ne suis pas certain !

J’ai presque 10 ans et à 10 ans, quand on est à Jullouville, on va au club Mickey.

On s’y amuse, on s’y prend pour un aventurier.

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Depuis, 40 ans ont passé, et pourtant…

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Le Club Mickey est toujours là, presque rien n’a changé sur la plage de Jullouville, étonnant non ?

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Le mot du jour : Wifi
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01/08/2015

L'encre au doigts...

 

On ne peut pas dire que mon parcours scolaire fut d’une sérénité totale, j’ai redoublé deux ou trois fois, je ne sais plus, dont le CP, ce qui en soi est déjà une performance.

J’ai appris à lire et écrire tôt, mais force est de constater que j’aimais mieux jouer, et plus j’avançais, plus je m’ennuyais à l’école, préférant partir dans de longue rêverie plutôt que d’essayer de suivre des cours barbants !

En fait j’étais bon dans les matières qui m’intéressaient (histoire, français, économie, physique-chimie, philo…) sans trop bosser, je retenais facilement ce qui était expliqué en classe et une petite relecture suffisait à avoir la moyenne.

Par contre, étrangement, ce qui ne me passionnait pas ne rentrait tout simplement pas !

Les langues, et surtout les mathématiques !

Le cas des math est assez curieux, j’adorais cela en fin de primaire et au début du collège. Je me régalais des histoires de robinet qui se déversait dans des baignoires, de train qui partait à l’heure et d’âge du capitaine ! J’en redemandais même !

Là où les choses se sont gâtées, c’est quand on est tombé du côté obscur des math, le truc abstrait avec des chiffres et des symboles bizarroïdes !

En fait avec le temps, je me suis aperçu que j’ai besoin de concret pour apprendre, de pouvoir visualiser…

Autant vous dire qu’en 5e, on m’a montré la voie de garage en m’expliquant tout le bien que je trouverais certainement en devenant mécanicien ou ce que je veux, tant que je n’ai pas à réfléchir !

Je garde en mémoire cette « conseillère d’orientation » (SIC) à qui j’exprimais mes vœux : faire du cinéma ou alors prof d’histoire, historien ou un truc du genre, ou… Je n’ai pas eu le temps de finir, elle m’a dit qu’il fallait oublier, que « je n’avais pas les capacités intellectuelles » pour ce type d’étude !

Tu parles d’un tact !

Elle aurait pu me dire un truc du genre « jeune homme, vous pouvez, mais pour ça, faut bosser ! »

Que nenni !

Uppercut direct dans la gueule du jeune Gilsoub !

 

Ses mots sont restés gravés dans ma mémoire ! Je suis ressorti anéantis, je crois que je n’ai rien dit à personne !

Ce n’est jamais facile d’avouer aux gens que vous savez enfin que vous êtes con…

 

Autant vous dire que cela ne m’a pas aidé dans la motivation pour continuer, et sans l’acharnement de mes parents à se battre contre les institutions de l’époque qui voulaient me virer du système, j’ignore ce que je serais devenu aujourd’hui.

Bref d’école privée en contrat, de cours d’été et de quelques profs hors norme dans le genre de Pennac j’ai quand même fini dans une salle d’examen à tenter de passer mon BAC.

 

J’avais un moteur en tête, faire mon école de cinéma.

Si l’idée n’enchantait pas plus que cela mes géniteurs, ils ont accepté « Tant que tu es certain que c’est ce que tu veux faire ».

C’était une école privée et pas donnée, mais à l’époque le choix des boîtes sérieuses était plus que limité. L’entrée était sur concours, passé « haut la main », un entretien avec le directeur sur la motivation et le fameux sésame du baccalauréat !

 

Épreuve où j’échouai lamentablement ! Il faut dire que 3 en math coef 6, cela n’arrange pas !

 

Ceci ne fit pas fléchir ma détermination, je mentis, confirmait mon inscription (avec le précieux chèque, cela aide !) et oublia bien évidemment de joindre copie de l’admirable diplôme !

 

Ce fut une année d’étude où enfin je m’éclatais dans ce que j’avais envie de faire, avec de super prof, je jouais au chat et à la souris avec le secrétariat qui me réclamait toujours le célèbre papier. C’est fou comme on est tête en l’air quand on est étudiant ; et j’étais fier d’avoir ma carte, de pouvoir aller manger la bouffe immonde, mais pas chère au CROUSS du coin, comme une petite revanche personnelle.

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Tournage de mon cour métrage “Elle voulait voir la mer”

 

Arriva le concours pour le passage en deuxième année, ils en prenaient 80 sur les 300 que nous étions…

Je finis 22…

Plus jamais on ne m’a demandé le fameux sésame.

Sur mes CV, je marque BAC +3

Au final j’ai pas mal réussi la partie professionnelle de ma vie, mais je me dis que de nos jours, à l’heure de l’informatique, de l’internet et tutti quanti, jamais je n’aurais pu réussir une telle arnaque et que nos jeunes ne sont pas forcément toujours aidés par le progrès technologique.

C’était mes années 1984 à 1987…

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Le mot du jour : Flêchir.
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20/07/2015

Bzzz...

Ce devait être autour de mes 15 ans, dans les années quatre-vingt. Comme d’habitude j’étais rentré du collège pour manger à la maison à midi.
Il faisait beau et avec mes parents nous mangions au jardin quand soudain se fit entendre, d’abord faiblement puis se rapprochant, ce bruit si caractéristique aux oreilles de ceux qui savent.
Immédiatement, les couverts furent posés, la bouché avalée et les yeux commencèrent à scruter intensément le ciel le ciel.
Je ne sais pas qui le vit le premier, alors que venant du bois il commençait à survoler la maison.

Sorte de nuée assez compacte, c’était un bel essaim d’abeilles.

Nous avions une ruche de libre, des hausses et des cadres utilisables…

«Il faut le faire se poser» dit mon père, «va chercher des couvercles de casserole métalliques…»

Et nous voilà, alors que l’essaim passait au-dessus du cerisier, en train de faire un tintamarre du diable en jouant de nos couvercles comme des cymbales ou de taper le cul d’une casserole avec une louche…

L’effet ne se fit pas attendre, et il fallut peu de temps pour que l’essaim descende et se choisisse une branche, qui par chance était accessible, pour s’accrocher.

C’est ainsi que j’appris la technique pour poser un essaim, faire des bruits métalliques, qui perturbent les ondes qui leur servent à s’orienter…

Cet après-midi-là, je n’allais pas au collège, nous avions une 3e ruche à installer, et ma part de miel, c’était mon argent de poche…

 

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Le mot du jour : Tintamarre
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19/07/2015

Si...

Quand j’étais enfant, j’avais ce poème affiché dans ma chambre, je me rappelle qu’il était sur une sorte de papier gaufré avec des petites fleurs incrustées dedans ; à force de lire à haute voix et sur tous les tons, je le connaissais par cœur…

 

Quelques années plus tard, épreuve du bac anglais, un des sujets était cette poésie de Rudyard Kipling, c’est sûrement pour cela que j’ai limité les dégâts cotés note…

 

 

Si

 

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot, te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

 

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

 

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être que penseur ;
Si tu sais être dur, sans jamais être en rage,
Si tu sais être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral et pédant ;

 

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois les Dieux la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme mon fils !

 

Rudyard Kipling

 

Il y a quelques années Kozlika avait lancé les petits cailloux, sorte de machine à remonter le temps.

Dans quelques semaines, je change de décennie ; d’ici là j’ai envie de m’inspirer de ce gentil jeu pour parcourir un peu le fils de mes souvenirs, mais seulement si un mot du jour m’en rappelle un !

 

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Le mot du jour : Si
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16/07/2015

Fragrance…

Ah les parfums !

J’en ai trois biens rangés dans l’osmothèque de mes souvenirs, de ceux qui me rappellent de doux et agréables moments. Il y eut d’abord la force de Poison, puis la subtilité de Paris et enfin la finesse du Numéro 5.

Ces senteurs m’ont accompagné le cœur et la vie, combien m’en suis-je enivré, le nez plongé dans un cou ou au plus profond d’un oreiller !

 

Quand aujourd’hui il m’arrive de croiser un de ces bouquets, il y manque souvent ce petit plus, la quintessence de la fragrance sublimée par la peau de la belle qui le portait alors !

 

L’on ne le dira jamais assez, peu importe que ce soit le plus merveilleux des parfums, l’important sera toujours qui le porte…

 

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Le mot du jour : Parfum
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05/07/2015

Sale gosse...

Je ne sais pas si c’est l’imminence de mon demi-siècle qui en est la cause, mais plus je m’en approche, plus les réminiscences de mon enfance remontent dans mon esprit.
De celui que j’étais qui préparait certainement l’adulte que je suis devenu ; et pourtant, quand je me regarde petit garçon, côté caractère, je ne m’y reconnais pas forcément dans celui que j’observe dans la glace aujourd’hui.
Il n’empêche que ces souvenirs, je les apprécie, et que je l’aime bien ce sacré gamin !

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Le mot du jour : Enfance
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22/06/2015

Il y a peu...

Amusant, il y a quelques jours, j’ai utilisé réminiscence comme titre d’un billet à propos de doux souvenirs qu’une chanson entendue avait réveillés en moi.

Il n’est pas rare que des lieux, des musiques, me rappellent le passé, le bon bien sûr !

Rarement le mauvais ; celui-là ne sert pas à avancer, au contraire au mieux on en stagne, mais bien souvent il n’aide qu’à régresser…

 

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Le mot du jour : Réminiscence
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18/06/2015

Émulsion…

Aujourd’hui, mon négatif s’appelle RAW.

Mes chimies, révélateur, fixateur, s’appellent DXO Optic

Mon agrandisseur Photoshop

Mon labo iMac 27 pouces I7.

C’est vrai que j’y ai gagné en souplesse, en productivité et surtout en coût !

En créativité aussi par la maîtrise facilitée de tous ces outils…

Mais il n’empêche, qu’au fond de ma cave croupit toujours mon vieil agrandisseur, un Opémus 4, les cuves et tout le matos ; que le contact de la pellicule me manque un peu, le côté magique du développement argentique, de l’apparition de l’image, réussie ou ratée…

 

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Le mot du jour : Négatif
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30/05/2015

Premier émois…

L’autre jour, achetant le canard enchaîné dans un de ces petits kiosques typiquement parisiens, j’ai vu une pub pour un journal que je croyais disparu depuis longtemps, noyé dans les tourbillons de la presse pure cul et qui avait éveillé en moi, il y a bien longtemps, quelques émois troublantes. 

Nous devions avoir 11 ou 12 ans quand un petit camarade de jeux avait ramené «Union», piqué à ses parents, journal de cul qui officiellement parlait sérieusement de sexualité, mais qui permettait surtout de se rincer l’œil,la tête haute, avec des illustrations et des textes autrement plus «hard» quand les «Lui» ou «Playboy» de l’époque hésitais encore à montrer un poil, poils qui servait d’ailleurs plus à cacher qu’a montrer !

 

J’étais à un âge où, si je n’ignorais plus rien sur le côté encyclopédique de la procréation, je commençais à me douter qu’il devait exister un côté ludique de l’entrainement…

 

Et si un «Lui» de mon père, de tant en temps traînait à la maison, ou les Hara Kiri des grands frères me permettaient déjà de me faire une idée intéressante de l’anatomie des dames, ce que nous avons lu et vu (en dessin à l’époque) dans «Union» ouvrait de nouvelles perspectives tentantes bien qu’encore mystérieuses pour nos jeunes âges.

 

Mais je vous parle d’une époque où internet n’existait pas, où dans les librairies, il fallait chercher haut et bien caché ce type de littérature ! 

Où la moindre de ces images était un peu un trésor pour les gamins que nous étions !

Où les enfants avaient encore le coeur pur…

enfin presque…

un peu quoi…

  

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Le mot du jour : Union
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23/05/2015

Passe le temps, sonne l'heure...

En prévision d’un week-end tranquille en famille, du côté des Charentes, j’ai fait le plein de bonne humeur.

Anniversaire du frangin ; je réalise qu’avec lui nous avons 9 ans de différences, il fête ses 59 tandis que moi je m’apprête, au mois d’Août, à quitter le monde de la quarantaine.

Nébuleuse étrange que le temps, qui nous fait voguer entre espoir et nostalgie, entre rêve et souvenir.

Vieillir ne me fait pas peur…

Sur le principe…

Dans la réalité, on tente de rester jeune…
 

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Le mot du jour : Nébuleuse
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08/05/2015

Aï spique ingliche…

Je dois vous faire un aveu, je suis très mauvais en anglais ; quoique mon frère vous dira qu’après quelques verres et en présence de charmantes Américaines, je ne me débrouille pas si mal ! Mais ceci est d’histoire ancienne, et puis nous étions à New York, et puis… Ben j’avais bu et c’était le jour de l’an !

Bref, sinon, sauf cas exceptionnel, je suis nul en langage d’outre-Manche…

 

En d’autres temps, quand j’étais jeune et beau, le truc qui m’exaspérait au plus haut point, c’était tous mes camarades qui connaissait par cœur les paroles des chansons à la mode, y compris celle qui causait en étranger ! Je n’ai jamais su faire, j’ai une mémoire de poisson rouge pour le « par cœur », par contre je vais me rappeler la couleur de la robe que  portait une belle lors de notre première rencontre il y a 10 ans !

Bref, dès qu’il y avait une boum, il fallait danser, certes, mais aussi chanter en même temps pour bien faire comprendre que l’on n’était pas has been.

C’est ainsi que pour ne pas avoir l’air ridicule, j’ai repris une technique mise au point par les premiers rockers français : chanter en yaourt !

Cela consiste à éructer dans des sonorités qui ressemblent à la langue imitée.

 

L’avantage de la chose, c’est que je savais que la fille que je tentais d’emballer sur « Hotel California » ne parlait pas plus que moi l’anglais, parce que mise à part « Welcome To Hotel California » le reste des sons que j’ai pu susurrer à son oreille ne voulait pas dire grand-chose…

Les mauvais esprits me feront remarquer qu’après tout le but de ce genre de danse c’était quand même bien d’étudier une langue étrangère…

 

Ce n’est que bien plus tard que j’ai réalisé qu’il y avait de grandes chances que la majorité de mes petits camarades ait utilisé le même subterfuge que moi…

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Le mot du jour : Yaourt
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02/05/2015

Réminiscence…

Sauterelle ?
Vous avez dit sauterelle ?

Ah, ma Sauterelle, voilà un petit nom qui a le goût et la saveur de doux souvenirs d’une autre vie…

Souvenir qui, quand j’y pense, me fait de gentils et souriants guili à l’âme et au cœur…

 

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Le mot du jour :
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