dimanche, 18 octobre 2015

Migration...

Sensation étrange l’autre jour en rentrant du boulot…

Tapis roulants de Montaparnasse hors service, heures de pointes des millier de gens qui se croisent sans se voir, comme des destin commun et séparé en même temps…

Une sensation de mal être que j’ai eu besoin de mettre en image…

Peut être ce vide entre les deux files humaines…

Bizarre…

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L'arabe du futur...

Si je lis pas mal de BD, j’en parle peu ici, parce qu’en général c’est de la BD classique. J’ai plus de goût pour l’école dite belge, des planches à gag façon Gaston, mais aussi les Tintin, Astérix et encore Lucy Luke.

Dans un autre genre je suis fan absolu de Corto Maltes ou de Black et Mortimer.

 

Si je vous cause de « l’arabe du futur » de Riad Sattouf, c’est qu’il sort complètement du lot de la BD traditionnel. Il s’agit ni plus ni moins d’une biographie majestueusement racontée par ce dessinateur.

Née en 1978 d’une maman bretonne et d’un papa syrien, Professeur, chantre du panarabisme, qui emmènera femme et enfant vivre en Libye puis en Syrie. Riad Sattouf sera très vite confronté à une double culture, difficile de se faire passer auprès de ses camarades pour l’arabe musulman qu’il, selon son père, doit être fière d’être quand on est blond et que sa mère n’est pas voilée.

 

À l’aune de l’actualité du moment, de cette confrontation prégnante des cultures, des religions, des idées entre l’orient et l’occident, cet ouvrage apporte un éclairage intéressant à toutes ses questions.

 

Bref j’ai beaucoup aimé cette BD qui se lit un peu comme un livre et j’attends impatiemment le troisième tome…

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4e de couverture :

 

Une enfance dans la Libye de Kadhafi et la Syrie d’Hafez al-Assad.

 

Né d’un père syrien et d’une mère bretonne, Riad Sattouf grandit d’abord à Tripoli, en Libye, où son père vient d’être nommé professeur. Issu d’un milieu pauvre, féru de politique et obsédé par le panarabisme, Abdel-Razak Sattouf élève son fils Riad dans le culte des grands dictateurs arabes, symboles de modernité et de puissance virile. En 1984, la famille déménage en Syrie et rejoint le berceau des Sattouf, un petit village près de Homs. Malmené par ses cousins (il est blond, cela n’aide pas…), le jeune Riad découvre la rudesse de la vie paysanne traditionnelle. Son père, lui, n’a qu’une idée en tête : que son fils Riad aille à l’école syrienne et devienne un Arabe moderne et éduqué, un Arabe du futur.

 

L’Arabe du futur sera publié en trois volumes. Les deux premiers tomes couvrent la période 1978-1985.

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Jour de chance...

C’était la pause de midi. J’étais là, peinard, en train d’observer le cours tranquille de la Seine, quand je l’ai vu arriver.

Grande brume racée, la joie de vivre incarnée, tout en féminité, elle venait vers moi d’un pas élégant faisant voleter sa petite jupe à frou-frou sur ses cuisses appétissantes.

En m’apercevant elle a ralenti me fixant dans les yeux, un large sourire sur ses lèvres, clin d’œil en me croisant, je la suivis du regard. Sans s’arrêter, elle tourna la tête vers moi, sa chevelure virevoltant façon « elle le vaut bien » tout en dénouant avec délicatesse un joli foulard qu’elle laissa tomber au sol d’un geste raffiné.

Je me précipitais pour le ramasser, il était beau et doux, griffé d’une grande marque ; je sus que la dame portait du N° 5.

J’étais heureux, j’avais l’impression que le destin venait de frapper à ma porte alors que je ne l’attendais plus ; il est étonnant des fois celui-là !

Moi qui commençais à désespérer j’avais enfin trouvé le cadeau pour l’anniversaire d’une amie ce soir…

Il etait temps de retourner au boulot…

Il y a des jours comme cela, il faut juste savoir saisir sa chance…

 

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Le mot du jour : Foulard.
La liste des 366 Alphabétiques
Les participants du 366 Alphabétiques

Le dimanche, c'est Top 50...

N° 1 au top 50 le 15 juillet 1988

 

C’est l’été, alors voilà le tube que l’on entendra dans toutes les boîtes, bals et autres lieux de débauche.

Pour s’amuser et faire la fête, on a vu bien pire que Début de soirée et son « Nuit de folie », d’autant plus que les deux gars, DJ dans une boîte pour l’un et directeur de radio locale pour l’autre, n’ont pas l’air de se prendre plus que cela au sérieux.

La boîte à rythme bien cadencé pour se déhancher sans soucis. Des paroles qui parlent de fête, un clip amusant très tendance fin des années quatre-vingt, il n’en fallait pas plus pour faire ce premier succès…