lundi, 1 février 2016

On a pas toujours du caviar...

Comme je le disais récemment, en ce moment j’ai un peu de mal à lire des romans, peut-être juste une histoire de feeling…

Celui-là, je ne sais pas comment il a atterri chez moi, mais c’est le premier depuis longtemps que je n’ai pas fini… Je me suis arrêté vers la centième page…

Pourtant au vu de l’histoire, complètement loufoque, je m’étais dit que cela devrait bien passer !

Un genre de parodie d’histoire d’espionnage, c’était la promesse, et comme j’avais envie de rire…

Sauf que, c’est un peu de la poudre aux yeux, à la page 100 on en est à la troisième arrestation rocambolesque, cette fois par la Gestapo après les services Française ceux anglais. À chaque fois, le héros (ou plutôt l’auteur) s’en tire par une pirouette identique aux deux fois précédente, en gros, il explique qu’il a raconté n’importe quoi pour s’en sortir ; et pis c’est tout… Je reste sur ma faim, et cela m’agace…

Et quand je prends un bouquin sans avoir le plaisir de l’ouvrir, je me rappelle un des commandements du lecteur, celui de ne pas finir un livre…

Alors peut-être que j’étais mal luné…

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4e de couverture :

 

Thomas Lieven, trente ans, allemand, a pour signe particulier d’avoir eu seize passeports différents de neuf pays entre 1939 et 1957. Mais si c’était là sa seule singularité, il ne serait pas le héros involontaire ô combien charismatique de l’excellent roman d’espionnage qu’est on n’a pas toujours du caviar. Clone de James Bond et d’Arsène Lupin, Thomas Lieven, en plus d’être un fin gourmet, est un grand séducteur. Il est aussi un peu cambrioleur, un peu menteur, toujours tombeur, goujat quand il n’a pas le choix mais gentleman… Dans la plupart des cas. Il aime les femmes qui l’aiment aussi, car, bien sûr, c’est un amant prestigieux, il faut bien le dire.

1939. Alors qu’il vit à Londres où il est un banquier plus ou moins honnête, Thomas Lieven se rend en Allemagne pour une histoire d’argent. Il se fait arrêter par la Gestapo à qui il promet de devenir agent de l’Abwehr et de travailler pour un certain Loos. Retour en Angleterre. Rattrapé par les services secrets anglais, il promet la même chose et de travailler pour un homme appelé Lovejoy. Voyage en France. Cette fois-ci il devient agent pour le compte des services français sous l’autorité du colonel Siméon. Il promet tout à tous pour se sortir du pétrin et, dès que possible, mettre un peu d’argent de côté. Mais Thomas Lieven a une éthique lors de ses missions : ni meurtre, ni kidnapping, ni torture.

Avec un rebondissement à chaque page, on n’a pas toujours du caviar est un remarquable divertissement qui n’a pas pris une ride.

Hips...

Après ces 14 jours de taf ininterrompu, mon bonheur-du-jour sera sans fantaisie, juste dormir de tout mon saoule plus de 10 heures d’affilée !

Que cela fait du bien…

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ZAZ...

Samedi soir, c’était la concrétisation de mon cadeau de Noël.

Certes, ce n’était pas le meilleur jour au regard de la fatigue accumulée ces derniers temps et du fait que je quittais juste le taf, pour me rendre à ce concert de Zaz.

 

J’en entends qui rigolent au fond !

 

Au début, j’étais assez dubitatif aussi. Je ne connaissais de la dame que son tube « Je veux », que j’aimais bien sans en être dingue, et puis, bien sûr, tous les sarcasmes dont elle est l’objet sur les réseaux sociaux…

On a beau faire, l’air de rien, on s’en imprègne…

 

Et puis, toujours dans le négatif, cette chanson de téléphone qu’elle a littéralement massacré pour un album d’hommage !

Bon, là, c’est peut-être le Fan de la bande à Bertignac qui cause, mais j’avoue que j’ai eu du mal !

À la réflexion, je me dis que peut-être ce n’était pas dans son registre musical, pas son style, et qu’elle aurait mieux fait de refuser…

 

C’est donc dans un drôle d’état d’esprit, sous une pluie fine, que je me suis retrouvé à mon rendez-vous sous les fameux néons rouges de l’Olympia. 

Concert complet, premier étonnement, beaucoup de recherche de billet, et peu de vendeurs…

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Longue file d’attente, 3 séries de fouilles, contrôle des tickets , vigie pirate oblige et nous voilà enfin assis au balcon, pas très bien placé sur la droite, je ferais donc peu de photos…

 

La lumière s’éteint pour une première partie sympatoche : Scotch et Sofa

J’avoue que, fatigué, j’ai eu un peu de mal à rentrer dedans… 

Chose rare pour être notés, ils reviendront vers la fin du concert de Zaz pour chanter avec elle ; il est peu fréquent que la vedette principale partage sa scène avec ses premières parties.

 

Bref, entracte, petite bière, un ersatz de sandwich pain de mie/jambon (mais là je pouvais plus, fallait que je mange un truc !), me voilà de retour à ma place en rêvant plus à mon lit qu’au spectacle qui allait suivre…

 

Scotché, je suis resté scotché ! Spectacle est bien le terme approprié, plus que concert !

 

Une mise en scène magnifique, excellemment produit en amont, pour créer une espèce d’hommage à Paris à travers la chanson, les siennes bien sûr, mais principalement des reprises avec une étonnante « je ne suis pas parisienne » de Marie Paul Belle ou le fameux « Paris s’éveille » de Jacques Dutronc.

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Des éclairages très travaillés et des décors vidéos super bien imaginés. 

Déformation professionnelle oblige, vous pensez bien que j’ai étudié cela de près. Il y a cinq Vidéoprojecteurs : Alors d’abord, pour l’ouverture puis par moments durant le concert, projection sur un rideau semi-transparent en avant scène, qui laisse apparaître dans une sorte d’effet 3d, ce qui est éclairé derrière, très sympa, ajouté à cela 3 écrans en forme de découpe de toit paris, et un dernier, grand, en fond de scène. Des vidéos et des images synchronisées, graphiquement bien imaginées donnent à tout cela un petit air de comédie musicale réussi. 

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Si j’ai une critique à faire, c’est sur le son, connaissant bien la salle, je sais que le problème ne vient pas d’elle. 

Comme c’est trop souvent la mode avec les nouveaux artistes, le mix privilégie la puissance de la musique à la voix qui se retrouve trop derrière et en devient presque inaudible ; ce qui pour ZAZ est quand même un comble !

Il paraît que c’est fait exprès, mouais, moi je dis qu’ingénieur du son, c’est un vrai métier ! (oui je suis méchant !)

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Le spectacle est conçu comme un film et s’ouvre avec la projection d’un générique et se fini avec le fameux « The End ». 

Entre-temps, c’est 2 h 30 (vivi, on sort du standard moderne de 1 h 45 rappel compris !) de chanson très bien interprétée par une Zaz déchaînée et 8 excellents musiciens ! 

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Zaz, c’est une pile électrique, elle bouge et danse dans tous les sens avec toujours un grand sourire qui engendre la bonne humeur. Change plusieur fois de costume…

Et puis moi j’aime bien ce genre de voix puissante, un peu éraillé façon titi parisienne, qui chante juste (contrairement à ce que les médisants disent ici et là – le contre-exemple étant le massacre d’hygiaphone qui passe toujours mal ! -).

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Quoi qu’on en pense, c’est une vraie professionnelle du spectacle, une show woman, on sent qu’elle prend du plaisir à être sur scène et à le redonner en retour à son public.

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En ce qui me concerne cette soirée était un pur délice, le petit bonheur-du-jour, même si du coup je me suis couché à une heure du matin pour me lever 4 h 30 plus tard pour aller bosser le dimanche…

 

Mes a priori sont tombés et je n’ai rien regretté !

 

 

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