samedi, 26 mars 2016

Chérie, je vais à Charlie...

Beau et triste à la fois, c’est souvent ce qui caractérise les tragédies dans le monde des arts vivant.

C’est ce qu’est le magnifique témoignage de Maryse Wolinski après le meurtre de Georges par les deux petits connards auteur du carnage de Charlie.

« Chérie, je vais à Charlie », furent les derniers mots qu’il lui a dits…

 

Ce livre est une magnifique déclaration d’amour à celui qui fut son mari durant 47 ans, celui qui était une part d’elle et dont elle constituait une part de lui ; de ces amours immuables que rien ne peut ébranler, si ce n’est la mort.

 

Comment un 7 janvier, une journée banale se mue en tragédie personnelle pour nombre de victimes avant que de devenir nationale ? D’abord l’état de choc, le déni de l’intime, encaisser, commencer le deuil, réagir, puis, passé ce moment, le temps des questions, du pourquoi et du comment de ces scènes de guerre en pleins paris.

Les responsabilités, politiques, religieuses ou plus prosaïquement sociétales.

 

Récit poignant et direct d’une de ces victimes collatérales de cette barbarie que certains voudraient ordinaire.

L’on retrouve dans ces pages le talent d’écriture de la journaliste et de l’écrivain qu’elle est.

Que l’on aurait aimé que ce soit un roman !

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4° de couverture :

 

« Chérie, je vais à Charlie » : tels sont les derniers mots que Georges m’a lancés, en ce matin du 7 janvier. Trois heures plus tard, l’attentat fera douze morts. Parmi eux, Georges, frappé par quatre balles de Kalachnikov. Quarante-sept années de vie commune fracassées. J’oscille entre insomnies et cauchemars, sidération et déni, enfermement et colère, obsédée par cette question : comment une scène de guerre a-t-elle pu se produire, en France, dans les locaux d’un journal satirique ? Puisant ma force dans le chagrin, j’ai cherché à comprendre, à travers le récit de cette journée du 7 janvier 2015 et de ses suites, où se trouvaient les failles. De cette quête, je suis sortie anéantie. Désormais, je suis celle qui va. M. W.

 

Maryse Wolinski est journaliste et écrivain. Elle est l’auteur de plusieurs récits et romans dont Georges, si tu savais (Seuil, 2011) et La Passion d’Édith S. (Seuil, 2014).

 

Citation :

 

Les “Charlie” survivants, bien que cassés physiquement et psychologiquement, se sont remis au travail. L’humour, la satire, voire le blasphème, se devaient de l’emporter sur la barbarie. N’oublions jamais que depuis Rabelais, en passant par Voltaire, la France est le pays de l’impertinence.

 

Oui, il y a eu des failles dans la sécurité de Charlie Hebdo, et elles sont nombreuses. Parce que, contrairement au service des sites sensibles de la préfecture, l’État, les autorités policières et les responsables du journal refusaient l’idée que nous étions déjà en guerre. Une guerre de l’ignorance contre la culture. De la liberté tant chérie par Georges contre l’obscurantisme.

Juste une envie...

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Lecture...

Il y a des lectures qui font du bien, qui vous enlève quelques onces de lointaines culpabilités…

Comme quoi il n’est jamais trop tard…

 

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Sur une idée de Kozlika ; Pour les autres bonheurs du jour, c’est là

À dada sur mon vélo...

Je vous narrais, il y a trois semaines, mes galères vélocipédiques !

Et bien aujourd’hui, je suis content puisque je viens, après moult aventures pour lui, de le récupérer comme neuf et réparé :-)

 

Tout commença donc par un tendeur dont la partie métallique a réussi à détruire le pignon arrière. Le genre de truc que t’aurais voulu le faire exprès, même pas possible pour de vrai…

Bref…

Donc le samedi matin direction la clinique à vélo, et l’après-midi, coup de fil pour me dire que les dégâts sont plus importants que prévu puisque le dérailleur semble salement touché. Faut savoir que sur les bicyclettes modernes, de plus en plus les vitesses sont intégrées dans la roue arrière, exit les pignons dentés et la chaîne qui fait des zigs et des zag…

C’est pratique parce que tu peux changer de rapport à l’arrêt, par contre quand cela pète…

Bref, il faut renvoyer la roue au fabricant… Délais annoncés d’environ une semaine…

Casse la tienne, on va attendre un peu…

Samedi suivant, coup de fil vers onze heures du mat, en plein café et encore en peignoir…

Ben oui, on est samedi quoi !

« Alors voilà, on aurait besoin de votre clef de batterie, il y a un problème, on a voulu tester le vélo, et impossible de l’allumer… »

Ah oui, parce que je ne vous l’ai pas dit, c’est un Vélo à Assistance Électrique, et donc…

Me voilà reparti à Paris pour amener une clef !

Le fait est !

Pour une raison que j’ignore le système électrique à l’air de s’être suicidé.

Mercredi, coup de fil, ils ont trouvé, c’est la console de commande qui bug, ils ont testé en en prenant une sur un vélo neuf…

Donc boîtier commandé auprès du fabricant…

Voilà, voilà…

Et donc, hier en fin d’après-midi, ils m’ont appelé pour me dire que tout est OK et que je peux venir récupérer mon destrier !

 

 

La bonne nouvelle, c’est que mis à part le pignon arrière que j’ai cassé et la révision que j’avais demandée, tant qu’à faire, le reste passait en garantie puisque le vélo avait moins d’un an.

En revenant, ce soir, j’attaquais le 1600e kilomètre, même si le nouveau compteur indiquait 1…

 

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Sur une idée de Kozlika ; Pour les autres bonheurs du jour, c’est là