dimanche, 22 mars 2020

Géométrie du confinement (Par la merveille)...

 

Samedi on a fait avec la Merveille un atelier  “prise de vue”.

Elle a l’Œil, l’imagination, elle voit ce qui il y a à photographier ; il lui manque juste le petit truc, le détail, peut-être la bonne attention qui fait la différence.

Donc, Luce nous a donné un thème « La géométrie du confinement » et armées de son appareil photo, la Merveille a parcouru la maison à la recherche de belles photos, c’est elle qui imaginé, mise en scène et prit les photos, mon rôle ne consistait qu’a commenté l’image sur le minuscule écran, à discuter avec elle de son intention, à expliquer, montrer l’infime détail qui tue…

Elle refaisait avec le sourire, pour un résultat final tout fait excellent surtout au vu de la faible qualité de son appareil en bas lumière !!!

Pour finir, si c’est moi qui manipulais Photoshop, c’était sur ses indications (recadrage, n&b, contraste) que nous avons éffectué le développement.

Un petit bilan de 61 photos de faites, 18 de traitées et 6 de retenues au final !

Moi je dis qu’elle est douée la Merveille !

Le confinement vue par la merveille...

Bonjour les gens, ici, vous avez entendu parler de moi sous le pseudo de « la merveille ». Ce n’est pas moi qui aie choisi hein, je dois ça à ma mère. J’habite sur la planète terre et je suis un être humain de 13 ans.

Les deux adultes qui confinent avec moi m’ont invité à parler de ce que je vis pendant cette période étrange. Donc voici :

 

Le confinement pour moi c’est un moment un peu reposant. 
- Ne pas aller en cours me permet de ne pas avoir à m’adapter, faire l’effort de parler à des gens en surveillant ce que je dis. A la maison, je suis avec des gens que je connais et qui me connaissent depuis très longtemps, qui font parti de ma famille, avec qui je vis tous les jours, je n’ai pas à m’adapter. 

  • Je peux dormir plus longtemps que d’habitude.
  • J’ai mes devoirs à faire, et du sport, mais je peux faire un peu ce que je veux.

J’aime faire des activités artistiques comme de la photo, de la peinture, de la danse, écrire pour le plaisir. D’ailleurs j’ai commencé un roman. 

 

Au début c’était un peu difficile de ne pas pouvoir sortir, aller voir mes amies, me balader en ville, comme j’aime le faire en vacances. Mais je me suis habituée. Je discute avec ma meilleure amie par Skype. Je trouve ça très pratique. On fait à la fois de la vidéo et du tchat, c’est amusant d’ajouter des émojis (je n’ai pas de smartphone, donc c’est nouveau pour moi).

 

Même si des fois je me plains que je m’ennuie, je trouve toujours quelques choses à faire.

 

Ma mère me saoule, elle est très chiante, non, je plaisante… Quand elle est fatiguée, elle peut être très énervante, par ce que tout l’agace et qu’elle n’est pas du tout patiente. Mais par contre quand elle est plus en forme, on peut bien s’amuser, on se prend des bons fous rire. Je l’aime beaucoup énormément à la folie (je dis ça parce que c’est elle qui tape le texte, mais je le pense aussi)

 

Gilles, le mec de ma mère, est sympa. J’aime bien quand on fait de la photo ensemble. Il donne des bons conseils. Par contre, il fait un truc qui m’agace. Quand je fais une connerie et que ma mère m’engueule, il sifflote ! ça m’énerve ! (Rire).

 

Stark, mon chien, je l’adore mais des fois il est chiant. Il est collant ! Surtout quand je danse, il est toujours dans mes pattes. Ça m’énerve et me fait rire en même temps. J’aime bien lui faire des gros câlins, c’est un nounours géant, super calme.

 

Maya, la petite chatte que nous venons d’adoptée, est toujours confinée (ndr: de son propre grés, en fait elle ne veut toujours pas être approché à plus de 50 cm ! ) dans la salle de bain. Elle a encore un peu peur de nous. Elle est très jolie, mais c’est frustrant de ne pas pouvoir la caresser.

 

Mon confinement se passe bien jusque-là. J’espère que ce sera encore le cas dans les jours voire les mois à venir.

 

Au revoir les bipèdes ! Bonne continuation ! A plus dans le bus ! hihihihi

 

 

 

 

Papattes en Ronds de fumée...

12/52 de Virginie…

 

Voici déjà venu mon 6e jour de confinement, du coup, pour passer le temps, j’ai décidé de plonger dans les deux grands cartons de photos papiers, celles oubliées d’un temps d’avant.

Que de souvenirs qui remontent, combien de truc dont l’on ne sait pas trop ce que c’est, des mystères sur les dates, des visages oubliés qui remontent à la mémoire, se rappeler que l’on a été bien plus jeune qu’aujourd’hui. Une espèce de plongée en apnée dans le monde du souvenir…

 

Deuxième pochette que j’ouvre, je me rappelle très vaguement, Bruxelles en 1994 (c’est imprimé au dos de la photo), je ne sais plus trop avec qui, il y avait ma cousine et mon cousin. Je serais bien incapable de raconter ce week-end mais une anecdote qui remonte. En ce temps-là, je suis encore fumeur, on est à un bar ou un resto, je n’ai plus de cigarette. En Belgique il y a des distributeurs, sauf que l’Euro n’a pas encore été inventé ; je n’ai pas de monnaie.

 

Le fumeur en manque devient vite irascible ! Je le deviens d’autant plus, que mesquin plaisir des non-fumeurs, ils me font la morale à coup de « profite pour t’arrêter » ou de « bah tu peux bien t’en passer… »

Connard !

Oui, à ce moment-là je le pense, un fumeur en manque traitera toujours de connard celui qui s’en réjouit ; d’autant plus que j’ai en général l’habitude de le penser de tous les « bons conseilleurs » en général ; je suis un rebel…

 

Tiens, mais cela tombe bien puisque le thème de Mirovinben est « Fumée »…

 

Donc dans l’appart ou nous étions logés, je m’étais essayé le soir à quelques essais sur une fumée sortant de la cheminée d’une quelconque centrale au soleil couchant (Désolé pour la localisation, mais le seul truc dont je me souviens c’est que l’on était à Bruxelles ou sa proche banlieue !).

Ah et sinon, j’ai fini par réussir à trouver de la monnaie pour assouvir ma dépendance tabagique d’alors !