mercredi, 29 avril 2015

P comme paradis

 J’ai les clefs du paradis ….pour mes chats




Juste un pas...

Des fois j’ai l’impression d’être à un pas du paradis, et puis d’autres jours ce pas me semble un fossé, que dis-je un fossé ! Un ravin, voire même un gouffre !

 

En fait c’est peut-être bien cela l’enfer…

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Le mot du jour : Paradis
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Paradis

Paradis : étiage financier…. Lire Paradis

Paradis

Qu’en rêve

29/04 : p comme paradis

Un paradis peuplé
de cent mille encore vierges
ne serait assurément
qu’un sacré enfer pour elles.

Paradis

Milan est peut-être un paradis, mais de quoi ?

Dans le souci d’éclairer mes lecteurs je vais donc me rendre sur place et enquêter sur cette affaire séance tenante !

À plus tard, ici ou ailleurs…

Paradis Quatuor Ratiboiser Sauterelle Tentacule Ululement Valise

(Exceptionnellement dans ma participation au jeu des 366 Alphabétiques, j’ai choisi de traiter en un seul billet sept mots plutôt que de faire sept billets quotidiens ; ça m’arrangeait de procéder ainsi…)

Eve et Adam avaient rapidement trouvé une pommeraie qui devint leur nouveau paradis. Ils y batifolaient au son d’un quatuor anglais qui jouait la musique du diable.

The Beatles – I saw her standing there

Évidemment, Dieu avait menacé de tout ratiboiser ; ils avaient écarté cette menace simplement en cessant de croire en lui. Les pommes, quelques plantes, des champignons et des fricassées de sauterelles suffisaient à leur alimentation. Ils s’exténuaient seulement dans leurs ébats sexuels, ils ne faisaient des efforts d’imagination que pour varier la cuisine de leurs aliments et pour apporter de la fantaisie à leurs ébats. Ils n’avaient besoin de rien d’autre, ils ne s’ennuyaient pas.

Hélas, Walt Disney passa par là et la pommeraie d’Eve et Adam n’échappa pas à ses tentacules hégémoniques qui s’étendaient sur le monde sous prétexte de le distraire. À grands coups de billets marqués « In God we trust »,  la pommeraie fut transformée en parc d’attractions. Et cet ululement qu’on entend presque toutes les nuits, ce n’est pas le cri d’une des rares bêtes sauvages ayant survécu, c’est Adam travesti en Bambi subissant les assauts sodomites de Walt Disney ou de ses sbires. Eve a pu s’échapper avec la gentille otarie du film Vingt mille lieues sous les mers qui ne pouvait retourner dans le roman car Jules Verne ne l’y avait pas créée. Eve s’est réfugiée dans une ferme du Larzac et, tout en travaillant dur, elle ne renonce pas à l’idée de repartir pour combattre Walt Disney afin de restaurer la pommeraie, elle n’a pas défait sa valise ! On ne sait pas ce qu’est devenue l’otarie.


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