En 2005 la récolte était belle…. |
O comme olive
Par Gilsoub
Par Gilsoub
Olive, fruit qu’on trouve habituellement sur les branches d’olivier, branche d’olivier représentant dans nos civilisations occidentales la paix et la victoire.
Et donc, sous le prétexte fallacieux de nous garantir la paix (et la victoire contre le terrorisme, le crime, les manifestations de tous ordres y compris sociales, … la liste étant incomplète vu que les amendements d’élargissement tombent drus depuis quelques jours), quelques députés sont en train de saper un des fondements de notre démocratie : la justice.
Donc, de trois pouvoirs et contre-pouvoirs, nous allons passer à deux, le gouvernement et les deux chambres, ceux-ci étant largement interchangeable dans leurs rôles respectifs, chacun n’aspirant qu’à la fonction (et le pouvoir qui va avec) et beaucoup moins aux responsabilités qui leur incombent.
Dis autrement nous passons d’une justice a peu près indépendante — quoique sur la question des procureurs l’Europe ne les considèrent déjà pas comme étant comme tels — à une « justice » (j’ai du mal à écrire justice quand ce sont des règlements et des décrets qui jugent) administrative et par conséquent très mécanique.
Et ne venez pas argumenter sur le fait qu’on peut défaire une loi, vu que ce qui touche à la « sécurité » fonctionne plutôt comme des cliquets. Une fois votée et appliquée, c’est terminée, tout retour en arrière est quasiment impossible.
Maintenant j’ai le sentiment que la majorité de nos concitoyens s’en tape complètement, préférant s’en remettre à « ceux qui savent puisqu’ils sont élus par nous ». Parfois je me dis qu’une petite période de dictature totalitaire et arbitraire ne leur ferait pas de mal, si seulement je pouvais ne pas aussi en subir les affres !
M’étonne pas dans ces conditions que l’égoïsme ambiant devienne la norme…
Par Gilsoub
Par Gilsoub
Euh……Verte ou noire….Que voulez-vous que je vous dise? J’aime bien les olives….Intéressant, non?
Par Gilsoub
Olive à l’huile si savoureuse que je la bois nature,
méditerranéenne avant tout, mais pas uniquement.
Olivier, symbole ancien que des colons arrachent,
empêchant la colombe de porter son rameau.
Par Gilsoub
Si tu me dis “Olive”, forcément je pense au cousin, violoncelliste et bassiste, qui à la chance de pouvoir vivre de sa passion…
Une grande amitié nous lie, et même plus, famille oblige…
Et puis surtout j’aime bien ses compositions musicales entre jazz, latino mâtiné de rythme antillais…
Pour en savoir plus sur vous pouvez visiter son site…
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Le mot du jour : Olive
La liste des 366 Alphabétiques
Les participants du 366 Alphabétiques
Par Gilsoub
Depuis que j’habite dans le Sud j’ai pris l’habitude d’utiliser l’huile d’olive, tant pour les salades que pour la cuisine et je m’en porte très bien.
Certes, quand je retourne dans ma Normandie natale, un petit plat à la crème ne me déplaît pas : certains poissons, par exemple, ou une bonne blanquette de veau, ou même tout simplement la cuillère de crème bien épaisse ajoutée à la soupe de légumes.
Mais, ici cela ne me vient même pas à l’idée, d’ailleurs je crois que le climat et l’environnement général se prêtent mieux à une cuisine plus légère et dernière raison: mon homme ne supporte pas la crème.
Par Gilsoub
Le jeu des 366 Alphabétiques imposant aujourd’hui le mot olive, j’ai pensé aussitôt à une olive que j’ai eu maintes fois à ma bouche l’an dernier, une olive que je n’ai pas croquée, pas crachée, mais que j’ai dite, six fois en public et je ne sais combien de fois avant et entre deux présentations, et une nouvelle fois avant d’écrire ce billet, pour mon plaisir, le plaisir d’extraire de ma mémoire, le plaisir de dire encore, une olive métaphorique dans ce poème de Guillaume Apollinaire, extrait de son recueil Calligrammes :
Ombre
Vous voilà de nouveau près de moi
Souvenirs de mes compagnons morts à la guerre
L’olive du temps
Souvenirs qui n’en faites plus qu’un
Comme cent fourrures ne font qu’un manteau
Comme ces milliers de blessures ne font qu’un article de journal
Apparence impalpable et sombre qui avez pris
La forme changeante de mon ombre
Un Indien à l’affût pendant l’éternité
Ombre vous rampez près de moi
Mais vous ne m’entendez plus
Vous ne connaîtrez plus les poèmes divins que je chante
Tandis que moi je vous entends je vous vois encore
Destinées
Ombre multiple que le soleil vous garde
Vous qui m’aimez assez pour ne jamais me quitter
Et qui dansez au soleil sans faire de poussière
Ombre encre du soleil
Écriture de ma lumière
Caisson de regrets
Un dieu qui s’humilie
Le poème étant sans ponctuation, on peut l’interpréter de diverses manières. L’un de mes partis pris, que j’ai dû défendre une fois face à une autre interprétation qui n’était pas fausse non plus, est de marquer un silence avant « Un Indien à l’affût pendant l’éternité / Ombre vous rampez près de moi […] ». Si je devais redire ce poème en 2018, je le dirais peut-être différemment.
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Par Gilsoub