L’homme marchait sur le boulevard Montparnasse. Je me rendais au cinéma quand je l’ai croisé. Propre sur lui, chaussures noires en cuir qui brille sous le faible soleil, costume gris à fine rayure, chemise blanche, petit gilet assortis et cravate violette ; peut-être la seule touche de mauvais goût.
Je dirais la quarantaine, une petite mallette à la main.
Au premier abord, c’est le sérieux qui prime, avant que de remarquer la démarche mal assurée où la ligne droite semble une chose simplement impossible.
En faite, il est complètement brindezingue [1] notre gars ; il en tient une bonne !
Sinon, j’ai été voir Mud, très beau film (et aussi « la maison de la radio », excellent également)
(092/366)
Venez nous rejoindre, d’autres 366 obsolètes iciNotes :
[1] Brindezingue : Être ivre
3 réactions
1 De Niou
- 04/05/2013, 14:57
Pour certains, (sans qu'ils soient brindezingues) le plus court - et le meilleur - chemin pour se rendre d'un point A à un point B n'est pas forcément la ligne droite.
J'en connais des zigzagueurs sur trottoirs à nids-de-poule, des "tordus" de l'itinéraire bis qui feraient fulminer notre Bison futé national, ils sont saoulants...
2 De seia
- 04/05/2013, 21:26
encore un qui vient de se faire virer et qui sait pas comment l'annoncer à sa femme!
3 De Gilsoub
- 04/05/2013, 23:15
@Niou : Certe, mais celui, quelques chose me dit que sa tangente n'était pas toiut à fait naturel
@Seia : Aïe, c'ets le pot de départ qui a du mal à passer ?