Ma liberté, c’est la photo, faire les images que j’aime comme j’en ai envie, de la prise de vue au tirage final. 

À l’expo en septembre, et des fois à la vue de mes clichés, la question récurrente, c’est : Trucage ? Photoshop ? Altération de la vérité ? C’est la vraie lumière/couleur?

Ce à quoi je réponds : Non, juste tirage, développement, je ne fais rien de plus que ce que je faisais en noir et blanc à l’époque de l’argentique ; la seule différence, le remplacement de l’agrandisseur par Photoshop. 

Il est amusant de se dire que c’est un débat arrivé avec le numérique. Les grands, Cartier Bresson, Doisneau, Willis Ronys avaient leurs tireurs attitrés.

Pour moi, au moins 50 % d’une photo, c’est le développement, c’est simplement le truc qui vous permet de reproduire ce que vous avez vu, ce que vous avez voulu montrer, et non pas ce que l’appareil avec toutes ses limitations techniques a enregistré. 

Souvent je me dis “dommage” en regardant certaines images d’amis sur leurs blogues, il aurait suffi de peu pour faire une très bonne photo !

Ce qui fait la signature d’un photographe, c’est non seulement le coup d’œil, ce que certain appelle le style, mais aussi le traitement qui est fais après…

Un exemple, la photo brute de décoffrage, ce que voit le capteur :

pho1400204.jpg

Et une fois développé (et non pas trucage), juste rendre la scène tel que je l’ai vue. C’est mieux non ?


pho1400205.jpg


Ce mois-çi : Jean Ferrat ; la chanson du jour : Un air de liberté.

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