Samedi, ce fut soirée émouvant, de celle dont on se souvient la larme à l’œil ; au Théâtre des Champs Élysée une grande dame de 88 ans faisait ses adieux.

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Juliette Gréco, fine silhouette en robe noire comme ayant traversé le temps, planté en centre scène face à son micro enflamme le cœur des spectateurs. Dans l’ombre, derrière son piano se cache Gerard Jouannest, 83 ans, son mari et accessoirement pianiste arrangeur de Jacques Brel. Jean-Louis Matinier et son accordéon complètent ce trio.

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Que d’émotion, reprise de Brel (un magnifique « Ces gens-là »), du Gainsbourg bien sûr avec entre autres la Javanaise, Léo Ferré, et puis de nouveau Brel, des textes de Queneau ou de Prévert…

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De grands moments ponctués de longs applaudissements. C’est qu’elle assure la dame.

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Avec elle, le terme « interpréter » une chanson n’est pas galvaudé, elle les fait vivres, les exalte, les magnifie !

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La voix est toujours là, la gestuelle aussi et l’humour bien sûr ; par exemple sur un étonnant « Déshabillez-moi ».

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En rappel, elle finira sur un surprenant « Temps des cerises »…

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Sa tournée, en hommage au public, s’appelle « Merci ».

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J’ai versé ma petite larme, et à mon tour, Madame, pour le bonheur de ce soir, pour votre talent, pour votre sourire irradiant, je veux vous dire « merci ».