La politique, même si aujourd’hui elle aurait plutôt tendance à me déprimer, m’a toujours passionné.
Il y a peu je parlais des années Mitterrand et de ce sentiment de liberté totale que nous avions vécu avant qu’elle ne soit récupérée ou limité.
François Mitterrand, quoi qu’on en pense, était un grand animal politique, certainement adepte de Machiavel et de son Prince.
Les années Mitterrand resteront dans l’histoire politique de France en ayant fortement marqué toute une génération.
Jean-Louis Bianco fut d’abord secrétaire général de l’Élysée durant 9 ans, donc au plus proche du président, puis ministre sur la fin du deuxième septennat.
Sa vision sur cette période et son expérience sur les coulisses du pouvoir est passionnante pour qui s’y intéresse peu ou prou. De petits secrets en négociation serrée, de coup fourré en coup de génie.
Par contre, s’il est correctement écrit, on ne retiendra pas de « Mes années Mitterrand » un grand style littéraire ; on reste dans du récit pur et dur, sans fioritures aucune.

4° de couverture :
« On pense à vous pour le poste de secrétaire général. » C’est par ces mots que François Mitterrand, président de la République, m’accueille dans son bureau, un soir de juin 1982. Je resterai secrétaire général pendant neuf années, record de longévité sous la Ve République, avant d’exercer des responsabilités ministérielles aux Affaires sociales et à l’Équipement.
Ce récit, c’est celui des rendez-vous quotidiens avec François Mitterrand pour évoquer la marche du pays. Celui des réveils en pleine nuit par l’annonce d’un attentat, celui des négociations dans les coulisses des grandes réunions internationales, des nuits blanches passées à l’élaboration d’un discours…
J’ai eu la chance de participer, aux côtés de François Mitterrand, à un moment unique dans l’histoire de la France, avec l’arrivée de la gauche au pouvoir. Un moment marqué par de formidables bouleversements, les changements décisifs de 1981 accomplis en quelques mois, la montée du terrorisme international, la fin de la sidérurgie française, la bataille de l’école privée, la chute du Mur de Berlin, la crise en Nouvelle-Calédonie, la cohabitation Mitterrand-Chirac, la guerre du Golfe, la naissance de l’euro…
4 réactions
1 De Diablotin
- 26/06/2016, 08:12
Je nous envie d’avoir connu ces années-là à l’âge où nous les avons connues
Je ne suis pas un adepte du “C’était mieux avant”, mais, sur ce coup-là, et pour les ados que nous étions c’était mieux avant en effet, si l’on circonscrit cet “avant” aux années 81-90 environ : parce que sous De Gaulle ou Giscard, ça ne devait pas être très drôle, et dès le début des années 90, les perspectives d’avenir des ados se sont quelque peu assombries…- !
2 De Gilsoub
- 26/06/2016, 19:09
@Diablotin : Etions nous conscient à l’époque de ce que nous vivions quand j’allais dire des conneries dans un micro de radio banane planqué dans une chambre de bonne de Bastille et qui devait bien émettre sur les 50 m à la ronde ? Et plus tard quand je faisais des critiques de film dans une radio en voie, déjà, de régularisation.
Étions nous conscient de la chance de ne pas être placé en garde à vue quand nous étions prit par la patrouille des, alors, unique deux flic des catacombe parisienne ? J’étais encore mineurs les premières fois… Bonne question, étions nous conscient de notre époque, de notre chance ?
3 De Cristophe
- 26/06/2016, 20:54
Dit-il quelque chose de la politique africaine de la France ?
4 De Gilsoub
- 26/06/2016, 22:01
@Cristophe : Oui