Ce matin, un instant je me suis cru à Londres. D’abord il faisait beau, ensuite alors que je me rendais à mon dur labeur à vélo, comme souvent un feu rouge décida d’entraver la folle course de mon fier destrier. 

Un cycliste était déjà arrêté, quatre autres vinrent à leurs tours nous rejoindre, et miracle, aucun d’eux n’eut l’idée de passer avant que le vert ne fût mis !

 

En vélocipédiste parisien aguerri que je suis, la chose relève du prodige, tellement les signaux tricolores semblent, pour mes congénères pédaleurs, une incongruité réservée uniquement à l’engeance motorisée.

 

Alors, pourquoi cela me fait penser à Londres ?

 

Parce que deux trucs, entre autres, m’ont marqué lors de notre villégiature londonienne : d’abord, la prolifération de piétons ( touristes ?) tirant des valises à roulettes, c’est assez hallucinant, y compris devant Buckingham Palace. Ensuite, le grand nombre de gens se déplaçant à vélo, mais surtout leurs respects des règles de circulation et du Code de la route. Il s’arrête aux feux dans le sas réservé à cet effet que, contrairement à la France, les automobilistes laissent libre !

Bon, c’est vrai aussi qu’il roule du mauvais côté, nul n’est parfait…

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Après comme partout ailleurs, certains vélos finissent en fâcheuse posture ; il y a fors à parier que si la Seine était, comme la Tamise, sujette aux marées, l’on y découvrirait un aussi triste spectacle.