Cette semaine certains commémorent  les 30 ans de la mort de Claude François ; il paraît qu’il n’était pas au courant qu’il ne fallait pas jouer à l’électricien dans son bain…

Il y a 45 ans il devenait une idole en inondant le marché de la musique d’une énergie hors du commun, enchaînant tube sur tube dans des shows à la chorégraphie millimétrée accompagné de ses fameuses Claudette.

Il est amusant (ou pas !) de constater que celui qui, mort, est toujours adulé par de nombreuses fans serait certainement  aujourd’hui, s’il était encore vivant, sous les fourches caudines des #balancetonporc et autre #metoo.

Comment serait perçu de nos jours celui qui à l’époque se vantait de ne pas s’intéresser aux femmes de plus de 18 ans :  

“J’aime les filles jusqu’à 17-18 ans, après je commence à me méfier. Dieu si j’ai des aventures au-delà de 18 ans ? Bien sûr, heureusement. Mais après 18 ans, je me méfie parce qu’elles commencent à réfléchir, elles sont plus naturelles. Cela commence même quelquefois avant”.


Celui dont depuis peu, grâce à l’ADN, l’on a découvert une enfant cachée dont la mère avait 15 ans à sa naissance.

Celui qui est aussi le créateur d’Absolu, magazine érotique dont il était souvent le photographe attitré et qui photographiait parfois de très jeune fille nue.

Il est vrai que c’était les années 70, une époque où Irina Ionesco prenait en photo Éva, sa fille  encore prépubère dans des poses très suggestives et en vendait des milliers de livres, et où les jeunes nymphes de David Hamilton trônaient en poster ou sur les classeurs des ados…

Quand on voit le sort réservé à un Polanski aujourd’hui, l’on peut se dire que Clo-clo aurait perdu cette aura que sa mort prématurée lui a laissée !


N° 1 au Hit-Parade le 18 mai 1963

« Dis-lui » arrive après le succès de « Belle belle belle », mais est le premier numéro 1 de Clo-Clo. Pourtant ce morceau ne semble pas avoir marqué les esprits, au point que je n’ai pas trouvé de scopitone ou d’émission TV.


N°1 au Hit-Parade le 20 juillet 1963

C’est au tour de « Pauvre petite fille riche» de faire la une, comme la précédente peu de renseignement sur cette chanson, mais un peu plus d’images. Étonnamment, ces deux titres ne sont pas vraiment représentatifs du style qui fit le succès de l’artiste. Ceci expliquant peut-être cela…