186/366. Aujourd’hui, je pourrais tout aussi bien…

 

Arrêter mon blogue maintenant, tellement il me paraît terne en cet instant, sans grand intérêt…

 

J’aurais plein de choses à écrire comme à l’époque où j’avais plus de temps, les idées sont là, mais je procrastine, ce n’est jamais le bon moment, la bonne ambiance, je n’arrive pas à m’y mettre…

 

Depuis le début de ce Covid, je n’ai presque plus fait de photo, je veux dire de la vraie, de la belle, de la recherchée ; comme beaucoup je me complais de vite fait avec le smartphone. Il faut dire que sortie du trajet maison boulot, il n’y a pas eu beaucoup de sujets…

 

Et puis l’inspiration pour composer, j’ai l’impression que je n’y arrive plus comme avant. Le fait d’aller consulter d’anciennes notules me jette à la figure la morne fatuité de celles d’aujourd’hui…

Tiens un vieux billet que j’ai aimé relire…

 

Que j’ai adoré le temps de « L’auberge des Blogueurs », ce plaisir d’écrire retrouvé, celui de l’urgence pour répondre, les pages blanches, la recherche des bons mots… J’ai profité de ce temps de repos imposé pour aller relire mes billets et ceux de June ; le bonheur de ce ping-pong improvisé, de mon écriture que j’aime, celle de June aussi ; et puis ceux de Natou, de Côme, d’Henry et des autres

 

Aujourd’hui je pourrais tout aussi bien me dire que ce lieu que je hante depuis 2006 a atteint ces limites…

 

Et sinon, il paraît que l’état dépressif peut faire partie des symptômes du Covid ?

J’ai juste envie de bouger, de voir le monde, du monde, de faire des photos, de rigoler avec des amis, de péter la forme, de retrouver ma plume, mon style, voir la mer, la montagne…

 

Vivre quoi…

 

Il y a neuf ans, devoir citoyen…

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