Vendredi, pendant mon petit-déjeuner, crac, un croc déjà fragilisé et consolidée il y a longtemps a décidé de casser. Je dis crac, mais en fait, je n’ai fait que constater un trou subit sous ma langue…

J’appelle ma dentiste parisienne, son assistante m’explique que j’ai de la chance, qu’un patient s’est décommandé mardi à 13h30.

J’avoue qu’au vu des dégâts apparents, je m’attendais à un truc bien galère genre couronne et tous les rendez-vous à caler qui vont avec…

 

Assis sur le fauteuil, elle m’examine, fais une radio qui confirme que la dent est bien vivante, et que donc il n’y a aucune raison de ne pas la garder.

À partir de là, ça fraise, ça gratte, ça tasse, ça chauffe, ça tapote, ça taille, ça test, ça râle, ça aspire, ça refraise, ça frotte, ça polie ; une demi-heure plus tard, j’ai une dent toute neuve.

Je l’aime bien ma dentiste, elle vient de m’annoncer qu’elle prendra sa retraite dans un peu plus de deux ans et là je me rends compte que cela fait déjà trente ans qu’elle s’occupe de mes chicots !

 

Pff, mais je ferais comment après ?