C’était juste une dernière nuit…

 

Juste une dernière nuit dans la maison de mon enfances, dans la maison de mes parents, dans ma maison.

 

Juste deux petits tas d’objets dans un coin de ce qui fut mon salon. C’est tout ce qu’il me reste à transférer dans cette chambre qui sera désormais mon pied à terre parisien.

L’essentiel, lui, est déjà repartis vers mon nouveau « chez moi » Tourangeaux…

 

Je regarde ces murs défraichie où quelques trace plus claire marque encore le souvenir d’une décoration passé ; là une affiche, ici une photo…

 

Au sol de vieux papiers abandonné, de la poussière accumulé  en petit mouton marque le temps de l’abandon, le début du deuil de ce lieu ; à quoi bon faire un ménage inutile…

 

D’ici vendredi, des mains amies feront les derniers déménagements tandis que je serais loin, en vacances avec l’amoureuse et la merveille.

 

Le frangin donnera un dernier coup de clef avant de confier la bâtisse à un nettoyeur payé pour faire le vide de tout ce qui est matériel ;  les pierre elle, garderons le souvenir de toutes les âmes qui sont passé par ici ; les pierres n’oublie jamais…

 

En septembre, nous remettrons les clefs au nouveau maitre des lieux qui prévois déjà de tout casser, de tout refaire, de redonner une autre vie à cette demeure largement plus que centenaire…

 

Je jette un dernier coup d’oeil avant de partir, une page finis de se tourner ; j’ai peu être bien une petite bouffé larmoyante… ce doit être la chaleur…

 

Je sais que je reviendrais encore pour faire ma tournée d’adieu, arpenter une dernière fois cet endroit qui m’a vu naitre et grandir. parcourir les pièces désormais vides, qui paraissent si grande sans leurs atours meublant.

 

Embrasser une dernière fois le grand charme du jardin, celui de mes cabanes en hauteur, là où j’aimais, enfant, à venir m’isoler.

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Enlacer une dernières fois le magnifique platane aux feuilles automnale tant de fois maudites quand il fallait dégager le chemin ; il est le gardien de ce lieu tant ses racines géantes empêchent depuis 150 ans la maison de glisser en bas de la colline.

Et alors, se chapitre sera définitivement clos…