Avec Sacrip’Anne, nous avions disserté sur l’exposition Doisneau qui a lieu actuellement à deux pas de mon boulot. Expo qu’elle, connaissant bien mon attachement à ce grand bonhomme, m’exhortait à aller voir au plus vite ; ce que je ne vais pas tarder à faire !
Et donc, alors que Doisneau était encore dans mes pensées, j’ai aperçu cet enfant faire des allers-retours héroïques, avec son vieux vélo, sur cet ancien quai pavé de l’île Tudy. Je me souviens d’avoir dit à l’amie que c’était une scène que le photographe aurait aimé mettre en boîte.
J’ai eu le temps de faire trois clics. Il y a une photo qui me plaît. Voici mon modeste hommage à un de mes maîtres…
Nous voilà repartis pour une 7e saison des 52 de Virginie.
Bien entendu, c’est ouvert à tous, alors n’hésitez pas à nous rejoindre !
Partage
Ah, le partage ! Que voilà une belle chose ! Avec l’Amoureuse, l’on aime se rappeler nos souvenirs d’enfance. Il y a quelques années, l’on avait visité les lieux de sa prime jeunesse, en Charente. C’est ainsi que mercredi, avant que d’aller dîner dans les abysses, l’on a accompli une virée nostalgie pour moi, sur les endroits où, entre 10 et 15 ans, je venais faire de la voile (voir le billet ici).
Du coup, je vais également partager cette promenade avec vous.
Tout d’abord, on a été à Brigneau, là où pour moi tout a débuté sur de petits dériveurs (Pchittt, Vaurien et Caravelle). Je me souviens bien de ce port, où certaines fois, à marée basse, l’on n’attendait pas le Zodiac et on traversait à pied, tellement il y avait peu d’eau. Et puis ce lieu est aussi celui de mes premiers émois amoureux de préados !
Le port n’a presque pas changé en 50 ans, à l’exception de la disparition des 3 bistrots sur les quais et du remplacement des pêcheurs professionnels par les bateaux de plaisance.
On n’entend plus non plus la « Vache », bouée à l’entrée du port avec un système sonore actionné par le vent et qui faisait « Mheuuuuuuuu » en continu…
Elle a été retirée en 2008 et trône maintenant sur l’esplanade à l’abord du bassin, silencieuse. Nous avons pique-niqué sur un rocher, au-dessus du phare (c’est un bien grand mot pour une petite tour lumineuse).
L’on a poursuivi ensuite par Doëlan, où se trouvait la base des stages croisières. C’était déjà pour les plus âgés et l’on naviguait à bord de Belon, des bateaux de 5m50, habitable (enfin, il parait !) construit en contreplaqué marin.
Parmi les souvenirs de ce lieu, il y a l’apprentissage de la godille. De l’autre côté du port, il y avait une épicerie que nous aimions beaucoup fréquenter, ainsi qu’un sympathique bistrot pour les plus grands, si je me remémore bien. Pour y accéder, il n’y avait que deux options : prendre une barge et godiller, ou marcher plusieurs kilomètres pour trouver le pont !
Il devait certainement avoir un passeur, mais nous n’étions pas dans la confidence !!!
Là aussi, cela correspondait à mes souvenirs. J’apprécie beaucoup ce port, très chouette.
Enfin, nous avons fini ce périple au Port de Rosbras. C’était le centre pour les bambins, celui des premiers apprentissages en Optimist. Je n’y ai jamais fait de stage, mais nous y étions passés avec le groupe Croisière. Malheureusement, c’est tout en travaux, et nous ne sommes pas restés, le bruit des pelles mécaniques casse un peu le délice d’une balade nostalgique.
Nous sommes ensuite rentrées par les petites routes, c’était une journée fort sympathique, mais vous connaissez la suite…
PS : Je ne résiste pas au plaisir de vous remontrer cette vidéo, symbole d’un partage météorologique à bord d’un TGV :
Hier, il y avait anniv de mariage. Trois ans déjà qu’on a signé le deuxième contrat, celui avec tampons, signatures, témoins, et tout le tralala. L’officiel, quoi. En août, on fêtera les huit piges du premier, celui à la bonne franquette, sans édile d’aucune sorte… Mais ça, c’est une autre affaire, une histoire à faire fondre un cœur d’acier, du sentimental pur jus, avec toute la guimauve qu’il faut.
Pour marquer le coup, on s’est fait une virée dans une crêperie du Guilvinec. Une gargote que je n’avais pas revue depuis dix piges, à une vache prêt. À l’époque, ça envoyait déjà du lourd, mais là, je dois dire : toujours au top. Les assiettes ne sont pas radines, ça a du goût, c’est du solide, pas du surgelé pour touriste béat.
Mais le clou du spectacle, c’est la déco. Tu as l’impression de becter au fond d’un aquarium géant. Des poiscailles partout, des bestioles marines sorties tout droit d’un cauchemar de pêcheur breton, et un bonhomme-grenouille qui te fait la planche au plafond, peinard. Un vrai carnaval des abysses. Tu manges ta galette, tu as l’impression que Cousteau va débarquer à table avec son bonnet rouge.
D’ailleurs, il y a dix piges, les tauliers, refaisait le décor à chaque saison. L’hiver, l’été, paf ! Nouveau monde. Un boulot de taré, mais faut reconnaître : ça avait de la gueule.
Enfin, bref, c’était une journée drôlement chouette (je vous en dirai plus dimanche), et une soirée aux petits oignons. Du genre qu’on n’oublie pas.
Merci au bon sorcier de Dotclear, mon blogue, surtout son administration, a été remis à neuf, et ça fait du bien !
Je n’avais que 10 mises à jour de retard, j’en étais à la version 2.23 de Dotclear, aujourd’hui, je suis passé en 2.33 ; et si on prend en compte qu’entre-temps, il y a eu quelques changements majeurs…
Et, une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, j’ai eu une agréable surprise en consultant le tableau de suivi des travaux de pose de fibre optique dans mon coin :
Bon, après, pour être honnête, je n’ai pas encore vu l’ombre d’un ouvrier dans ma rue ou dans le coin ; mais bon, il y a un mois, j’étais encore en « étude ».
Décidément, les vacances, c’est bien, surtout dans un lieu magique, avec une météo tout aussi magique ! Ce serait sympa si elles étaient un peu plus longues, genre une quarantaine d’années ! Plus j’y pense, plus je me dis que vivement la retraite !
Oui, oui, n’en déplaise à nos politicards, j’assume totalement de devenir un assisté, et que, non, aujourd’hui, passé pas loin de quarante ans de dur labeur, la notion de « Valeur travail » a bien diminué dans mon esprit ; je trouve assez ironique que ceux qui nous emploient, en prônant cette fameuse « valeur travail », négligent souvent de reconnaître la valeur du nôtre, de travail !
Bref, vives les vacances ; et la retraite dès que je peux !
ce blog et tous ceux y afférents„ risques d’être inaccessible un petit moment, lundi après-midi, pour cause de révision générale du moteur qui les fait tourner.
Décrassage, vidanges et autre subtilité d’entre les mains d’un grand Maître mécanicien de ce type d’entrailles absconses à nos yeux de béotiens. Vous aurez tout de même remarqué que, depuis une semaine, il n’y a plus de problème de présentation due au « https »…
Nous voilà repartis pour une 7e saison des 52 de Virginie.
Bien entendu, c’est ouvert à tous, alors n’hésitez pas à nous rejoindre !
Printemps
Ah le printemps, saison tant attendue après les pluies et la grisaille de l’hiver ; je n’ose plus parler du froid, tellement il se fait discret ces dernières années…
Le printemps, c’est le retour de la vie, du réveil de la nature ; du soleil aussi.
On peut de nouveau étendre du linge dehors pour le faire sécher, on mange au jardin, les nouvelles feuilles poussent sur le figuier planté il y a 3 ans, et surprise, même 3 figues qui n’auront que peu de chances de mûrir !
Mais surtout c’est l’occasion de refaire de belles balades, comme ici, au concasseur de Treguenec. L’année dernière, à la même époque (et même un mois plus tard !), le marais était encore complètement inondé en raison des pluies abondantes en 2024.
Cette année, le chemin est déjà dégagé, les petites fleurs sauvages reprennent le dessus sur la grisaille du béton.
La dune est toujours là, la mer toujours aussi fascinante et la plage encore tranquille en ce début de printemps…