Tu es comme ces amantes infernales

De celle que l’on fuit le matin

Et que l’on recherche la nuit

Tu as pris certains de mes amis

Dans tes chaînes diaboliques

Même moi des soirs tu m’as tenté.

 

J’aime ta douceur enivrante

Qui de l’esprit ouvre des portes

Et déteste cette ivresse infernale

Qui de nous fait quelqu’un d’autre

Quand le cœur dit assez et la tête cris encore

Juste un petit verre, parce que c’est comme ça

 

J’ai le triste souvenir, de soirées enivrées

De cet ami qui n’est jamais rentré

Sauf dans cet arbre au bord de la route

D’une belle qui buvait pour oublier

Oublier quoi ?

Peut-être qu’elle était belle

 

J’ai le doux souvenir de soirées enivrés

Toi et moi, seuls au milieu des autres

Quand les rires et les chants fusent de tous côtés

Quand l’alcool est gai et tes baisers sucrés

Quand la dive bouteille coule à flots de ce nectar divin

Pour le bonheur de tous, le plaisir d’être ensemble

 

Mon petit alcool, tu es une fieffée salope

De celle qui sait nous faire jouir comme jamais une nuit

Et dès le lendemain nous le faire regretter,

Tu nous charmes et nous jettes, tu nous aimes et nous hais

Une fieffée salope, de celle que l’on aime malgré tout

Allez je bois à ta santé, tchin, tu verras c’est du bon…

 

Ce mois-çi : Serge Reggiani ; la chanson du jour : Lettre à l’alccol.

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