18 du 52 de Virginie, saison 7
Nous voilà repartis pour une 7e saison des 52 de Virginie.
Bien entendu, c’est ouvert à tous, alors n’hésitez pas à nous rejoindre !
Partage
Ah, le partage ! Que voilà une belle chose ! Avec l’Amoureuse, l’on aime se rappeler nos souvenirs d’enfance. Il y a quelques années, l’on avait visité les lieux de sa prime jeunesse, en Charente. C’est ainsi que mercredi, avant que d’aller dîner dans les abysses, l’on a accompli une virée nostalgie pour moi, sur les endroits où, entre 10 et 15 ans, je venais faire de la voile (voir le billet ici).
Du coup, je vais également partager cette promenade avec vous .
Tout d’abord, on a été à Brigneau, là où pour moi tout a débuté sur de petits dériveurs (Pchittt, Vaurien et Caravelle). Je me souviens bien de ce port, où certaines fois, à marée basse, l’on n’attendait pas le Zodiac et on traversait à pied, tellement il y avait peu d’eau. Et puis ce lieu est aussi celui de mes premiers émois amoureux de préados !
Le port n’a presque pas changé en 50 ans, à l’exception de la disparition des 3 bistrots sur les quais et du remplacement des pêcheurs professionnels par les bateaux de plaisance.
On n’entend plus non plus la « Vache », bouée à l’entrée du port avec un système sonore actionné par le vent et qui faisait « Mheuuuuuuuu » en continu…
Elle a été retirée en 2008 et trône maintenant sur l’esplanade à l’abord du bassin, silencieuse. Nous avons pique-niqué sur un rocher, au-dessus du phare (c’est un bien grand mot pour une petite tour lumineuse).
L’on a poursuivi ensuite par Doëlan, où se trouvait la base des stages croisières. C’était déjà pour les plus âgés et l’on naviguait à bord de Belon, des bateaux de 5m50, habitable (enfin, il parait !) construit en contreplaqué marin.
Parmi les souvenirs de ce lieu, il y a l’apprentissage de la godille. De l’autre côté du port, il y avait une épicerie que nous aimions beaucoup fréquenter, ainsi qu’un sympathique bistrot pour les plus grands, si je me remémore bien. Pour y accéder, il n’y avait que deux options : prendre une barge et godiller, ou marcher plusieurs kilomètres pour trouver le pont !
Il devait certainement avoir un passeur, mais nous n’étions pas dans la confidence !!!
Là aussi, cela correspondait à mes souvenirs. J’apprécie beaucoup ce port, très chouette.
Enfin, nous avons fini ce périple au Port de Rosbras. C’était le centre pour les bambins, celui des premiers apprentissages en Optimist. Je n’y ai jamais fait de stage, mais nous y étions passés avec le groupe Croisière. Malheureusement, c’est tout en travaux, et nous ne sommes pas restés, le bruit des pelles mécaniques casse un peu le délice d’une balade nostalgique.
Nous sommes ensuite rentrées par les petites routes, c’était une journée fort sympathique, mais vous connaissez la suite…
PS : Je ne résiste pas au plaisir de vous remontrer cette vidéo, symbole d’un partage météorologique à bord d’un TGV :