5 ans déjà, comme les blogues amis le rappellent dans des billets de circonstances ; voici le mien, il n’y a pas de raison !
Ce qui est intéressant, dans cette histoire de confinement, ce sont les différentes manières dont il a été éprouvé par les uns et les autres. Je connais pas mal de gens qui l’ont mal vécu, à commencer par mes ex-collègues intermittents du spectacle.
Personnellement, je l’ai plutôt bien vécu, 71 jours au domicile, avec jardin, payé à 80% de mon salaire (et les frais de train en moins) ; une sorte de test pour une future retraite !
Il est vrai que, dans mon cas, tous les voyants étaient au vert histoire que cela se passe bien, la maison était assez grande pour qu’avec l’Amoureuse et la Merveille, l’on ne se marche pas dessus. J’ai rarement autant jardiné, ce qui s’explique par le fait que le premier jour de confinement a coïncidé avec une météo magnifique, presque plus estival que printanier.

J’ai enfin pu prendre le temps de ranger mes milliers de photos papier, mais aussi revoir le classement des clichés numériques, j’ai pu mettre, au bout de 10 ans, un point final à la numérisation des 700 pages du livre familial, et puis glandé, beaucoup, ne rien faire, au soleil…

Je crois que ça a été également une période importante pour le renforcement de notre lien beau-père - belle fille avec la Merveille. On a passé beaucoup de moments ensemble pour de petits chalenges photo, mais encore pour les devoirs et son boulot scolaires qu’elle suivait en visio.
Avec l’Amoureuse, on a vu que l’on ne s’était pas trompé et que l’on se supportait très bien, même 24 heures sur 24 ; on est prêt pour la retraite !
Que j’ai aimé aussi le silence de la ville, plus de voiture, nous qui habitions à proximité de l’axe qui traverse Tours ! Se promener le long de l’autoroute sans véhicule fut un plaisir rare !

En fait, il m’a manqué de pouvoir sortir au resto, au bistro, dans une expo ou au cinéma ; tant qu’à avoir du temps…
J’avoue que les pseudo-laissez-passer m’ont un peu gavé. Quand je sortais, j’en avais toujours un ou deux, vierges, sur moi, au cas où… Que ce soit pour des courses, balader le chien (la bonne excuse alors qu’il a un grand jardin !) ou la sortie promenade à moins d’un kilomètre, je n’ai jamais été contrôlé !
Ah ! Et aussi le manque de farine ! Moi qui, à l’époque, faisais mon pain bien avant que les gens ne deviennent des apprentis boulangers !
Moi, je serais pour 3 mois de confinement tous les ans, avec un peu plus de liberté quand même ; ou alors ma retraite tout de suite !
11 réactions
1 De ELISABETH
- 18/03/2025, 17:26
Ce fut une expérience unique dans ma vie également. Bonne soirée. Bises.
2 De mirovinben
- 19/03/2025, 05:35
Il y a eu l’avant et l’après COVID. Les différents confinements m’ont transformé plus que je ne le pensais. Déjà casanier, je les ai plutôt bien vécus, avec un grand terrain, des livraisons à domicile en respectant les protocoles conseillés, le silence dans les rues. Et depuis, ma vie sociale s’est… simplifiée. Moins de bises, de poignées de main, préférence pour une légère courbette (comme au Japon) et un grand sourire.
L’attitude antivaccin de certains m’a profondément choqué. L’absence de masque de quelques contestataires aussi.
Heureusement, Ma-Dame, mes enfants et moi n’en faisons pas partie.
3 De Laurent
- 19/03/2025, 09:06
C’est vrai qu’on a vécu une période assez dingue et chacun ses (re)découvertes et des absurdités en veux-tu en voilà : le concept de la plage dynamique (tu peux marcher sur la plage mais pas stationner)
4 De Louisianne
- 19/03/2025, 10:41
Hé oui nous sommes nombreux à faire des billets sur le confinement !

Je n’avais pas de jardin, j’étais en télétravail mais j’ai trouvé aussi que c’était une bonne préparation à la retraite !
La pénurie de farine m’a bien fait rire : tout à coup plus personne n’était allergique au gluten !
J’ai adoré voir en direct à la télé tous les gens attablés à une terrasse de café attendant minuit quand le barman leur explique qu’il faut le masque pour aller aux toilettes et : “Mesdames et messieurs il est minuit, vous pouvez commander vos boissons ! “
J’aurais aimé vivre ça !
5 De Dr. CaSo
- 19/03/2025, 13:43
J’ai passé une pandémie très privilégiée, payée à 100% pour enseigner en ligne, etc. Mais j’ai été horriblement seule pendant deux ans. Et j’ai perdu mon amour de l’enseignement
Depuis, je suis encore plus cynique à propos de tout et encore moins sociale en général.
6 De Bleck
- 19/03/2025, 14:05
Nous avons vécu un confinement hyper agréable, il faisait beau et on faisait les cons sur notre terrasse à envoyer des vidéos aux copain… le soir et après le couvre-feu on allait jouer au tarot chez de voisins on se la jouait totalement rebelles en passant par la forêt pour faire les 500 mètres qui séparaient nos maisons. On a vu une biche dans notre terrain, on se faisait livrer des bouquins par notre libraire locale, aucun bruit parasite… s’il n’y avait pas eu les malheurs pour les autres ç’aurait été une période bénie !
Bleck
7 De Bismarck
- 19/03/2025, 17:11
C’est ça, je reprendrais bien un petit confinement, cinq ou six semaines, pour me lever plus tard et envoyer aux élèves du boulot qu’ils ne feront pas et que je n’aurai donc pas à corriger… Pas de souci pour me balader en pleine nature dans un rayon d’un ou deux kilomètres.
8 De Cunégonde
- 20/03/2025, 06:34
J’ai bossé. J’ai cotoyé quotidiennement l’absurdité de chacun. J’ai aimé Paris vide, les Paris carnets en visio… J’avais quand même plus de temps…
J’ai cru à un monde meilleur parce que j’avais besoin de rêver quand le nombre de morts annoncé dépasser le nombre d’habitants de mon village d’origine. Et maintenant le monde semble avoir le cerveau bouffé par le covid.
9 De Anne
- 20/03/2025, 07:14
Le confinement…
Un temps quasi béni pour ceux qui avaient une maison avec jardin (ce qui était notre cas).
Moi j’en surtout le souvenir de bosser non stop, pour l’école, chez moi et sur place, pour les miens, nombreux à la maison (courses/repas/lessives). Je n’ai pas su mettre des limites.
J’en suis sortie épuisée et totalement désabusée (le reste de mes illusions détruites) par la maltraitance et le j’m’en foutisme/amateurisme des dirigeants de l’éducation nationale.
10 De Denis
- 20/03/2025, 10:14
Le confinement en Province n’étais pas le même qu’à Paris, perso, je l’ai plutôt mal vécu…
11 De Gilsoub
- 20/03/2025, 17:00
@Elisabeth : Ça, pour une expérience unique c’était unique !


‘et je parle pas du PQ ! 



Je crois qu’on est plein à avoir espérer un monde meilleur, et puis… 

@Mirovinben : c’est vrai qu’entre le déni institutionnel de certains et tout les pseudo scientifique facebookiens, il y avait de quoi d’être énervé tout autant que consterné
@Laurent : La plage dynamique, je l’avais oublié celle là
@Louisianne : J’avoue que la farine, j’avais pas anticipé, en générale j’achetais de quoi faire un mois de pain, et forcément j’étais à la fin de mes réserves !!!
@Dr Caso : Je connais pas mal de gens qui ont remis en cause leur métier après la pandémie, et souvent avec raison !
@Bleck : Pourquoi je ne suis même pas étonné
@Bismarck : Allez on propose ça au gouvernement ?
@Cunégonde : Ah oui, j’avais oublié les Paris carnet en visio et autre apéro visio
@Anne : C’est sur qu’en appartement dans une grande ville, c’est tout de suite beaucoup moins fun, et puis dans ton cas, avec une grande tribu, c’est moins facile d’être les uns sur les autres aussi longtemps, même si il y a beaucoup d’amour !
@Denis : C’est sur, rien qu’un vrai jardin, ça change toute la donne !