mardi, 31 mars 2015

De je à marionnette

Je me lance dans les 4 derniers mots du mois de mars.
Je ne vis pas à la bonne latitude pour connaitre le kapok.
Je serais tel la marionnette Pinocchio, avec un appendice nasal bien plus grand que celui de Cyrano, si je vous disais le contraire!
Je vous le dis, les mauvaises langues peuvent cracher ce qu’elles veulent, ce jeu n’est pas inutile!


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Marionnette

Ado, toutes ces conneries transmises
par l’obligation d’aller cathéchisme,
faisait que je croyais que Dieu
était un marionnettiste
qu’il nous faisait avancer avec nos ficelles
selon son bon grés.
Adulte, je me demande qui tire les ficelles.

Marionnette

Marionnettes humaines, troupeau aveugle, en avant vers 1984…

Marionnettes humaines - 1984 - Le troupeau aveugle

La politique et le peuple de nos jours !

31/03 : m comme marionnette

Je suis sa marionnette,
plus je brasse l’air
plus je m’emberlificote
et me mets à sa merci.

Théâtre de marionnettes

Pendant que ma fille cadette faisait des études d’arts du spectacle, je l’accompagnais aux différents spectacles auxquelles elle se devait d’être abonnée dans le cadre de son cursus. De beaux souvenirs d’émotions théâtrales partagées.
Les plus forts souvenirs sont liés aux spectacles de marionnettes dont je pense qu’ils sont une forme sublimée du théâtre: Emilie Valantin, le Bunraku japonais, la Compagnie du Turak et son théâtre d’objets délirants…
Pour en savoir plus: cette page d’archives INA, très complète.

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Marionnette

C’était un mari honnête qui avait  la grande  faiblesse de se laisser manipuler comme une marionnette…Debout ! Couché !  Assis ! Fatigué,  il cessa d’être honnête et se contenta d’être un mari.

Les baisers du soleil...

C’était Sûrement l’un de mes amours adolescents, les yeux verts, les taches de rousseur et cette tignasse rousse ; et cette voix…
Certainement aussi un de mes premiers émois quand je volais les « Lui » de mes grands frères dans lequel la belle ne cachait rien à ceux qui l’admiraient.

J’ai toujours aimé Marlène Jobert, celle d’hier, qui à joué pour et avec les plus grands (Belmondo, Ventura, Montand, Blier, Lelouch, Pialat, Audiard,Chabrol) et celle d’aujourd’hui devenu raconteuse d’histoire ; je me devais donc de lire son autobiographie. 

Parcourt étonnant que celui de ce petit bout de bonne femme, qui, adolescente se trouvait moche et que rien ne prédestinait à ce métier. 

Enfance pas forcément facile avec une éducation stricte, père militaire oblige.

 

Découverte des joies de la comédie, elle est douée, le sent et se bat pour y arriver.

Celle que beaucoup ont tendance à prendre pour une ingénue idiote, rôles qui lui ont valu beaucoup de triomphe au cinéma et dans lesquels certains voudraient la cantonner, se révèle au contraire une belle intelligente qui mènera finement sa carrière jusque dans les années quatre-vingt, où elle décide d’arrêter pour se consacrer à ses jumelles (à ce propos je n’avais jamais réalisé que la jolie Éva Green était sa fille !), se découvrant par là même un don pour l’écriture de conte pour enfants. Reconversion aboutie.

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Petit livre plein d’anecdotes sur le tournage de films que l’on a vus et revus, sur les succès, sur les échecs, certaine plus croustillants que d’autres. Comme, par exemple, la difficulté pour une gamine talentueuse de province à y arriver dans un milieu où l’on dit alors qu’il faut coucher pour réussir ; et qu’il est vrai que d’avoir refusé la bagatelle avec un Montand fut considéré par le gugusse comme un affront qui lui fermera certaines portes pendant pas mal de temps ; le vieux avait, semble-t-il, la rancune tenace.

 

Heureusement d’autres voyaient d’abord en elle le talent et surtout y ont cru !

C’est l’histoire de celle qui accepte d’être la marionnette des réalisateurs dans les films, mais ne se laisse plus faire et sait ce qu’elle veut une fois le clap de fin retentit.

Une belle dame que j’imaginais toujours jeune et qui malgré ces 74 ans l’est effectivement.

 

Petit livre agréable et sympathique pour qui aime Marlène Jobert, sobre, écrit simplement sans fioritures ; un peu comme elle en somme…

4e de couverture :
 

« On trouvera ici des lumières d’hier qu’il ne m’a pas toujours été agréable de rallumer, mais aussi tous ces moments uniques, ces anecdotes souvent amusantes et ces rencontres exceptionnelles qui ont éclairé ma route. Parfois, c’est étrange, j’ai l’impression de les avoir rêvées, ces rencontres. Et pourtant, non ! Dans cette autobiographie, je n’ai rien oublié d’essentiel. Ni les dessous cachés de mon métier de comédienne, tels que je les ai vécus, ni les blessures secrètes, ni les battements de coeur. » Marlène JOBERT

 

Marlène Jobert a marqué d’une aura singulière le cinéma français des années 1970. Son écriture spontanée, et grave parfois, nous entraîne avec émotion à la suivre tout au long du destin exceptionnel qui fut le sien, comme actrice d’abord, puis comme auteur à succès de contes pour enfants.

 

 

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Le mot du jour : Marionette
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Les participants du 366 Alphabétiques

 

Marionnette

“Ainsi font, font, font, les petites marionnettes….”
Cette comptine chantée d’une voie douce et tendre, accompagnée des mains qui tournent, a calmé tant de pleurs et de colères de bébés contrariés et fait revenir tant de sourires et de regards complices !
Et quel bonheur quand une petite main potelée tente pour la première fois d’imiter celle de maman et se met à tourner accompagnée elle aussi d’un petit sourire ravi et fier !

Marionette…

abc310315.jpgAutomate écrivain - Musée d’art et d’histoire de Neuchatel (Suisses) - Aout 2013

Sauvez Johnny !

Tantôt caricaturé sous les traits d’une marionnette à la télévision, tantôt présenté comme mari honnête (?) d’une Barbieante anorexique en cuir, le septuagénaire a dû vendre son chalet suisse et reprendre les tournées afin de payer ses dettes. Et voyez plutôt dans quelles conditions il est obligé de le faire ! Après avoir sauvé Willy et Charlie, sauvez Johnny !

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Marionnette

(Jeu des 366 Alphabétiques expliqué là-bas.)

Le mot du jour me rappelle le nom d’un blog que j’ai suivi durant quelque temps, depuis longtemps éteint, tenu par une jeune femme, Marion, artiste, plutôt apprentie-artiste, musicienne, elle prenait des cours, au conservatoire ?, je crois qu’elle jouait du violon, à moins que ce soit de l’alto, et peut-être qu’elle faisait aussi du théâtre… C’est tout ce qui me revient, et peut-être que rien ne me serait revenu sans le mot du jour à traiter ici. Et quels autres blogs ai-je oubliés ? Quels blogs oublierai-je demain ? Quelles personnes derrière les blogs ?

Il  y avait le mot marionnette dans le nom du blog de la jeune Marion, je ne me souviens pas du titre exact. Il n’y a pas eu de lien qui s’est créé autre que celui de commentateur à blogueuse ; on ne peut pas parler là de lien. Je ne suis pas très curieux de ce qu’a pu devenir Marion. Ça ne se passe pas toujours comme ça…

Je pense à toi M*** toute en ellipses. J’ai écrit une dernière fois, vers la fin de l’an dernier je crois, à l’adresse que tu m’avais laissée, chez ta mère. Te souviens-tu M*** que je te dois ma qualification, qui me convient bien, de « timide qui ose » ?

Je pense à toi C*** qui m’avais dit que tu pensais que je pourrais devenir ton ou l’un de tes premiers lecteurs aucazoù… Et qui l’a peut-être oublié.

Je pense à toi au charmant sourire et au prénom que tu n’as jamais dévoilés sur ton blog, E*** que je n’ai jamais rencontrée dans la vraie vie.

J’ai toujours ton numéro de téléphone, P*** qui en réalité se prénomme F***, j’appellerai quand je serai près de chez toi (je ne suis pas revenu dans ta ville depuis décembre 2012)…

J’ai oublié vos prénoms *** et ***, mais je me souviens de votre pétillance, de toi *** qui jouait la vulgarité sans être vulgaire, et de toi *** qui a su provoquer avec humour ce que je ne pensais pas faire.

Je pense à toi A*** aux grands mots que je t’ai laissée me dire, que j’ai en quelque sorte encouragés, que j’ai crus croire parce que c’était ce que j’avais besoin d’entendre, jusqu’à ce que je décide d’être honnête avec moi-même, brutalement… Je n’ai pas été honnête avec toi et j’ai fini en grand salaud.

Je pense à vous à l’occasion de ce billet, je pense à certaines d’entre vous en d’autres circonstances, ou sans circonstance, rarement mais toujours avec tendresse. Et je vous remercie de porter des prénoms différents, c’est pluss pratique pour moi, ça vient de me permettre de terminer ce billet par une plaisanterie.

 


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