vendredi, 8 janvier 2016

La semaine finit par des chansons

La journée a commencé par une grande joie: un message de mon neveu, filleul de mon homme, nous présentant fort gentiment ses voeux en nous annonçant pour cette année la naissance de son deuxième enfant !

Ce midi j'ai participé à ma seconde séance d'aquagym de la semaine et j'étais bien en forme et dynamique, je me suis fait plaisir.

Et le vendredi après midi, c'est la chorale ! Nous avons la chance d'avoir une chef de choeur qui a une voix magnifique, une patience extraordinaire et pas mal d'humour. Elle choisit un répertoire assez éclectique. En Novembre et Décembre on répétait surtout des chants de Noël pour le récital de fin d'année, cela allait des noëls provençaux au Noël Jazz.
Maintenant on passe à autre chose. Aujourd'hui on a commencé par "Toute la pluie tombe sur moi..." , la célèbre chanson du film "Butch Cassidy and the Sundance Kid ", pas si facile à mettre en place, mais je pense qu'on devrait y arriver. Et puis, on est remontés quelques siècles en arrière avec ce poème de Clément Marrot mis en musique par Roland de Lassus, une jolie chanson galante " Mon coeur se recommande à vous" , toute en nuances et douceur.
Bref, une bonne journée et pas de place pour la haine ! Je ne pense pas être vraiment capable d'éprouver un tel sentiment, parfois de la colère, du mépris. Certes il peut m'arriver de ne pas apprécier quelqu'un, mais de là à le haïr ?

Grrr...

La haine est un sentiment que j’éprouve très rarement, en pression colérique, elle disparaît très vite de mon cœur.

Je peux détester quelqu’un, ne pas l’aimer, mais jamais de façon haineuse.

Je suis plutôt un gentil utopiste, doux rêveur ; et je sais que cela en énerve certains…

 

 

 

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Le mot du jour : Haine
La liste des 366 Alphabétiques
Les participants du 366 Alphabétiques

♫ Tyrolienne haineuse, par Pierre Dac et Francis Blanche

Extrait de la revue de Pierre Dac et Francis Blanche, Sans issue, 1950

Lorsque sans parti pris
On établit le bilan d’l’humanité d’aujourd’hui
Bien limpide comme un clair de lune
Et lumineux comme un clerc de notaire

C’est pas d’sitôt qu’les hommes s’ront frères
Et qu’malheureusement au contraire
Nous vivons à présent
Sous le signe affligeant
De la haine et d’ses affluents

C’est triste et déprimant !

Y a de la haine partout
Y a d’la haine tout autour de nous
Surtout partout où
Tout se passe par en d’ssous
De mémoire de grincheux
Jamais dans les yeux
On n’vit tant d’regards haineux
Ah y en a t-y, y en a-t-y
De cette haine qui
Sous les esprits qui
Perdent le sens d’la fraternité et ainsi
Suit l’altruisme aussi

Hélas maint’nant l’altruisme est foutu
Et c’est couru
Y a pas plus d’altruisme
Que de beurre au r’bus
Y a plus que d’la haine
Si bien que dans l’pays
Bientôt tout le monde sera haï

Mais là où la chose se complique
Et d’vient tragique
C’est qu’la haine devient pour chacun
Une espèce de besoin
Que d’authentiques sagouins
Entretiennent de près comme de loin

Y a d’la haine de toutes les nuances
D’la haine standard et d’circonstance
Y a d’la haine de mouton pour les haineux d’salon
Et de la grosse haine de confection

Mais de toutes les façons :

Y a trop de haine oui y a trop de haine
Et y a trop d’haineux
Ca tourne au scabreux
Et au scandaleux
Car certains haineux
En arrivent même entre eux
A s’traiter de tête d’haineux

C’est un cercle vicieux
Car quand un haineux
Hait un autre haineux
Celui qui hait est aussi
Par l’autre haï
De même que celui
Qui est haï haïssant
Celui dont il est haï
Chaque haï donc est
Un haï qui hait
Ce qui fait qu’en fin d’compte
On peut voir comm’ ça
L’haï ici et l’haï là.

Haine par ci haine par là…


Ceci est ma participation au jeu des 366 Alphabétiques pour le mot du jour : HAINE.

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Haine

La haine, je n’en éprouve pas particulièrement, plutôt du dédain pour un certain nombre de personnes, et maintenant que j’y pense il y en a pas mal parmi le personnel politique, du côté du haut de la pyramide.

Adeline Serpillon appartenait à cette écrasante majorité des mortels qu’on n’assassine pratiquement jamais. Elle n’avait pas d’argent, pas d’amour, pas de haine, pas d’attraits. Ses convictions politiques l’amenaient à conspuer doucement les augmentations du prix du gaz, rarement au-delà.

Pierre Desproges, Des femmes qui tombent

Après il y a le gros con qui fier d’étaler sa crasse fait exprès de m’empêcher de me glisser, moi et ma belle moto, devant lui au feu rouge, rageant de voir tout ces deux roues lui filer sous le nez alors qu’il est bloqué dans le bouchon.

Alors que s’il faisait comme nous, ce gros con, eh bien il filerait sous le nez de tout ses contemporains, démonstration éclatante qu’il est bien un … gros con !

CQFD

Je crois que c’est Coluche qui en a le mieux parlé, ou peut-être Renaud dans une de ses chansons, je ne sais plus, des cons dans leurs boîtes de fer blanc, ou alors un autre… Qui sait ?

Il va sans dire que tout mes propos ne s’appliquent bien évidemment pas à moi quand il m’arrive d’utiliser une voiture, étant averti et bien au fait des us et coutumes des deux-roues que je côtoie quotidiennement, n’est-ce pas ?

08/01 : de haine à nacre

L'idéal serait que je lâche totalement prise en fuyant cet affichage répétitif du déferlement quotidien de haine mondialisée. A la place et par la magie des petits bonheurs, je veux jalonner mes chemins de perles de nacre. Notamment en dégustant un des derniers kakis de notre jeune plaqueminier.

Haine, idéal, jalonner, kaki, lâche, magie et nacre.