mercredi, 6 janvier 2016

Atelier d'écriture

Le mercredi matin nous nous retrouvons une dizaine de participants à un atelier d'écriture animé par le directeur du centre municipal de retraités de ma ville. C'est une activité qui me plaît bien; c'est très décontracté et pas prétentieux; on se sent tout à fait à l'aise et on rit aussi pas mal . Il y a dans le groupe des personnes qui ont un réel talent : j'admire ! On a en projet l'écriture d'un roman policier. Pour l'instant on en est à l'élaboration du synopsis détaillé; les échanges sont animés....
Ce matin, nous avons également écrit chacun un sonnet dont le thème était des voeux à qui on voulait. Il y a eu quelques pépites...

Cet après midi passage chez la coiffeuse pour rafraîchir la coupe et retrouver un meilleur look : cela fait du bien.

Et ce soir plusieurs coups de téléphone de la famille : un bon moment avec ma soeur, puis avec ma fille, puis avec ma belle fille et enfin avec un copain de mon homme qui annonce sa prochaine visite
Une journée bien remplie.

En haut de l'arbre...

J’ai la chance d’avoir ce que l’on appelle une grande famille, qui dans l’ensemble est unie et dont l’esprit dit de « famille » reste un élément important.

Mon père avait 11 frères et sœur, qui pour la plupart ont eu une moyenne de 4 enfants, ce qui fait qu’à ce jour j’ai 42 cousins, que nous nous connaissons tous. De là, forcément, découle une bonne centaine (je n’ai pas compté, mais bon…) de petit-cousin, qui eux-mêmes commence à procréer, donc…

Tous les deux ans, afin que les nouvelles générations gardent ce contact que nous avions entre nous, nous organisons une méga cousinade ; nous étions 160 à la dernière !

Dans l’ensemble, l’entente est bonne, et même s’il y a quelques fâcheux, on ne peut pas aimer tout le monde, le nombre fait qu’il est facile de les éviter.

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De même, chaque année, afin de garder le contact entre nous, chaque fratrie des douze du départ raconte un peu de leur vie, joie ou difficulté de l’année écoulée, dans un petit billet, qui est ensuite rassemblé dans une sorte de journal au format PDF. Ainsi, chacun est un peu au courant des études des uns, de la naissance d’un autre, du mariage de ceux-là !

 

Il y a quelque temps, j’avais numérisé l’énorme travaille généalogique qu’un vieil oncle avait fait dans les années 1900. Il avait parcouru nombre de mairies et de temple, pour se plonger dans les archives et remonté ainsi jusqu’au premier ancêtre fiable, cet à dire sans trou dans la lignée, né entre 1590 et 1600, décédé en 1674, et qui fut tanneurs du côté de Montélimar. Fors de ce travail généalogiques, il fit aussi des recherches historiques afin de mieux comprendre et connaître l’histoire de la famille, et la remettre dans celle de son époque ; notamment les guerres de Religion qui en tant que famille réformée, comme on disait alors, touche de près à notre histoire.

 

Je viens de finir mon petit résumé pour l’année 2015, et je me disais que tout cela allait en fin de compte dans la lignée du travail déjà accompli ; que si certains aujourd’hui ne voient pas l’intérêt de se raconter, cela permettrait à nos descendants de mieux savoir d’où ils viennent.

 

Vous l’aurez compris, par culture et par éducation la famille est importante pour moi, surtout solidaire comme elle l’est, tous ceux qui sont déjà passés par chez moi le savent bien, et je suis souvent décontenancé devant les amis qui ne voient plus la leur, qui sont fâchés avec…

Je me dis que j’ai une grande chance d’avoir une famille comme cela…

 

 

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Le mot du jour : Famille.
La liste des 366 Alphabétiques
Les participants du 366 Alphabétiques

Ma famille

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Cette image est un aperçu de ma messagerie. Quand un courriel arrive, il est classé automatiquement dans un dossier.  Dans le dossier famille viennent se mettre les courriels de ceux qui ont un lien de parenté avec moi, mais aussi des personnes que je considère comme étant de ma famille bien qu’elles n’aient aucun lien de parenté,  qui sont mes proches. C’est ma vision de la famille : celle qui m’a été imposée (avec finalement des que j’aime et d’autres) + celle que j’ai « choisie ». J’ai ainsi un dossier qui correspond à ma réalité. Je n’ai pas créé de dossier amis, tous les amis étant selon moi de ma famille. J’ai aussi dans ma famille, par exemple, un presque-voisin (il habite à deux minutes à pied, une fois chaussé) qui sans être un ami est une personne qui compte… La première fois qu’il m’a écrit, son courriel est tombé dans le dossier hors carnet d’adresses

Quand j’ouvre ma messagerie, il y a souvent plusieurs dossiers affichés en gras avec pour chacun un chiffre annonçant le nombre de messages non lus, et souvent je clique d’abord sur le dossier Famille.

(Voici maintenant le dernier paragraphe. S’éloignant du sujet de la famille, il m’a été inspiré par une conversation récente dans la vraie vie.)

Dans ma messagerie comme ailleurs, j’aime soumettre l’informatique à mes intérêts et ainsi ne pas me laisser envahir, et gagner du temps (grâce aux flux RSS pour les blogs et les journaux par exemple), le temps passé à apprendre la technique et à paramétrer étant vite et largement regagné par la suite, et je fais gaffe à ne pas faire de la technique juste pour le jeu de faire de la technique.


Ceci est ma participation au jeu des 366 Alphabétiques pour le mot du jour : FAMILLE.

Cliquez ici pour visiter d’autres participants au jeu.

Famille

Famille : n.f., groupe de personnes réunies par des liens de parenté

La famille est en général un lieu d’expérimentations en tout genre, dont l’activité principale se concentre autour des réunions de … famille, pendant lesquelles on évoque généralement les souvenirs des réunions précédentes, en gros.

Peut servir également d’hôtel, de dépanneur, de banquier, d’oreilles et de bras accueillants, et parfois source de copieuses engueulades ou de frustrations persistantes.

Le « sens de la famille » est une notion à géométrie (très) variable, y compris au sein d’une seule « famille », sinon c’est pas drôle.

Évidemment la « famille » est source infinie de maximes et bons mots en tout genre ; exemple (souvent très juste) :

Les enfants, c’est comme les pets. Il n’y a que les siens qu’on peut supporter.

Pierre Desproges