dimanche, 24 janvier 2016

Rayon X...

Franck se demandait sur son blogue, quelle quantité de rayons X il avait prise lors de son opération pour la pose de stent. Soyons clairs, je n’ai pas la réponse, mais pour avoir souvent filmé ce type d’opération,

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je sais que la protection de l’équipe soignante est importante sur ces photos, je n’ai pas loin de 27 kg de plomb sur le dos. Un plastron pour protéger les organes vitaux, une jupe pour protéger les parties génitales et un tour de coup pour protéger la thyroïde. Cette dernière est la plus sensible au rayon X !

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Il faut savoir que pour ce type d’opération, les médecins suivent en direct live sur un écran la progression des cathéters dans les artères et que donc, forcément le patient prend une bonne dose de rayonnement…

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Le mot du jour : X
La liste des 366 Alphabétiques
Les participants du 366 Alphabétiques

Bachianas brasileiras

"Le plus bel instrument, le plus vieuX, le plus vrai, la seule origine à laquelle notre musique doit son eXistence c'est la voiX humaine"

Richard Wagner

J'ai pris plaisir cette fin d'après midi à écouter plusieurs versions de Bachianas brasileiras N°5 de Villa Lobos: la voix humaine est particulièrement mise en valeur et s'allie, se marie merveilleusement au violoncelle. J'ai écouté Barbara Hendrix. Mais j'aime également l'écouter par Joan Baez.
Quant à l'interprétation d'Amel Brahim: des minutes de pur bonheur !

X

En parlant de rayons X, je me demande quelle dose j’ai pris pendant mes trois dernières coronarographies, parce que cumulé, le temps passé sous « scopie » est relativement long, je dirais entre 2 heures 30 et 3 heures. Ça doit commencer par faire pas mal, même si l’imagerie n’est pas active en permanence, elle l’est une bonne partie du temps.

Sans compter le coro-scanner passé après la 1re coronarographie, j’ai du exploser mon « quota » pour l’année moi.

Sérieusement faudrait que je regarde ça d’un peu plus près, histoire de me faire une idée. Pas que je veuille critiquer, puisque le coût/bénéfice de ces interventions milite largement en faveur d’icelles.

Bref, en ayant jeté un œil — relatif parce que ça dépend beaucoup des doses délivrées aux organes, de leur radio-sensibilité, etc, etc — à la documentation existante, je pense que j’ai pas mal dépassé la dose annuelle limite habituelle pour le public (qui est de 1mSv/an) et peut-être aussi celle d’un travailleur en zone contrôlée (20 mSv/an).

Décollage de la mission Apollo 14 — Nasa

Décollage de la mission Apollo 14, 31 janvier 1971 — Nasa

J’ai donc pris environ la même chose que deux missions Apollo 14, c’est pas trop la classe ?

Billet classé X

Je suis désolé pour la publication de ce billet mais je participe au jeu des 366 Alphabétiques qui m’impose de traiter aujourd’hui la lettre X. Cependant, si moi j’ai été contraint, heureusement personne n’est obligé de lire ce qui va suivre, et si on commence on pourra bien sûr cesser la lecture quand on le décidera. Quant aux mineurs, ils vont faire ce qu’ils doivent faire, ce qu’ils font dès qu’ils ouvrent par erreur un site pornographique : quitter les lieux immédiatement. Merci à toutes et tous pour votre compréhension. Si plaintes il doit y avoir, elles doivent être adressées à l’organisateur du jeu : Gilsoub.


 

C’était après la période caniculaire de l’été dernier, déjà la veille ou l’avant-veille nous nous étions sentis revivre, et remarquant que, à cause de la chaleur écrasante, nous n’avions pas eu d’activité sexuelle d’une grande ardeur depuis… longtemps nous semblait-il… nous avions mis fin à notre presque-disette dans une certaine frénésie.

Nous pouvions enfin monter dans une automobile sans y cuire et aller nous promener dans la campagne sans douche portative (que nous n’avons pas), nous pouvions respirer aisément. Notre respiration se fit moins aisée sur la route mais cela n’était dû qu’au bonheur d’être ensemble, à quelques mots qui auraient pu être anodins s’ils n’avaient pas été chargés d’amour, à quelques gestes caressants qui restaient décents tout en promettant plus. Au moment de nous garer dans un coin tranquille, il était clair pour nous deux que nous marcherions le moins loin possible. Le plaid pas très beau mais pratique et une serviette de bain ont été sortis du coffre, les chaussures de randonnée y sont restées…

Alors que nous baisions romantiquement en nous pinçant très fort les tétons, nous avons perçu une présence. Un homme. Il nous était déjà arrivé de nous retrouver pas aussi seuls que nous le pensions, et nous nous étions enfuis, mais cet homme devait nous observer depuis un moment, pas caché, pas gêné vu ce que faisaient ses mains qui ne tenaient pas un crayon et un carnet d’anthropologue ;  nous, nous étions gênés mais pas trop, figés mais amusés, puis nous rappelant que nous avions fantasmé très fort (quelques fois, au point de nous demander comment passer à la pratique) de partager avec nos bouches le sexe d’un inconnu, nous nous sommes enlacés frottés embrassés, elle me demandant « on l’invite ? », moi perdu… Et l’homme avait disparu. Elle est venue sur moi, me regardant droit dans les yeux et me caressant comme si j’avais besoin d’être rassuré,  et peut-être que j’en avais besoin… Puis, nous disant que l’homme n’était peut-être pas parti et qu’il avait pu se cacher, nous nous sommes marrés en nous demandant si nous devions continuer à faire comme s’il n’était plus là ou comme s’il était encore là ; nous avons conclu que ça n’allait rien changer. Nous n’avons plus été dérangés.


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